Covid-19 : un risque de myocardite plus faible après la première dose de rappel
Un récent rapport vient de souligner que le risque de myocardite est plus faible après la première dose de rappel du vaccin Covid-19 que la seconde dose.
Le vaccin contre la Covid-19 n’est pas sans aucun risque pour la santé. Parmi les effets secondes, nous retrouvons la myocardite, une inflammation du myocarde, soit le tissu musculaire du cœur. Cette dernière peut entraîner une hospitalisation, une insuffisance cardiaque, voire une mort subite. D’après un récent communiqué de l’Agence nationale de santé du médicament (ASNM), se basant sur une nouvelle étude de pharmaco-épidémiologie sur le risque de myocardite après une vaccination ARNm, le risque de myocardite serait moins important après la première dose de rappel par rapport à la seconde dose.
Moins de risque de myocardite avec la première dose de rappel
Dans les détails, l’ASNM explique : « L’excès de cas de myocardites associé à la troisième dose est estimé globalement à 0,25 cas pour 100.000 doses du vaccin Comirnaty (le vaccin Pfizer contre la Covid-19) et 0,29 cas pour 100.000 doses du vaccin Spikevax (le vaccin Moderna contre la Covid-19), correspondant à 1 cas de myocardite attribuable à la vaccination pour l’administration de 398.000 troisièmes doses de Comirnaty et de 340.000 troisièmes doses de Spikevax ».
De ce fait, les chercheurs ont conclu que le risque de myocardite après la première dose de rappel du vaccin contre la Covid-19 était plus faible qu’après la deuxième dose. En plus de cela, nous apprenons que plus le délai entre les doses était grand, plus le risque de myocardite diminuait.
L’Agence nationale de santé du médicament ajoute que « les excès de cas les plus importants ont été observés chez les hommes de moins de 30 ans, avec un maximum de 1,2 cas pour 100 000 troisièmes doses de Comirnaty, ce qui correspond à 1 cas de myocardite pour 87 000 troisièmes doses ».
Pour rappel, de précédents travaux avaient montré que le risque de myocardite était plus élevé la semaine suivant la vaccination contre le virus de la Covid-19, principalement chez les individus âgés de 12 à 50 ans vaccinés avec la solution de Moderna.