Covid-19 : Prévus en hypermarchés il y a 15 jours, les autotests vont faire l’objet d’une expérimentation auprès de “publics ciblés”
Mi-mars, Jérôme Salomon (directeur général de la santé) parlait d'une mise à disposition imminente des autotests 'peut-être cette semaine', indiquait-il et 'peut-être en supermarchés ou en tout cas en officine'.
Avec plusieurs semaines de retard, les autotests de dépistage du Covid-19 devraient arriver en pharmacie mi-avril (en autotest la personne concernée réalise le test elle-même. Le résultat est obtenu rapidement, en 30 minutes maximum, NDLR). En effet, le gouvernement a fait un peu ‘machine arrière’ afin de s’assurer que ces tests d’un nouveau genre soient utilisés “dans de bonnes conditions”. Cette décision implique qu’ils ne seront pas en vente en grande distribution, du moins, pas immédiatement, a-t-il été précisé lors d’un point presse.
Auto-prélèvement nasal
Réalisés par auto-prélèvement nasal, ces tests sont beaucoup moins angoissants et désagréables que les tests naso-pharyngés profonds, la méthode de référence pour les tests RT-PCR et antigéniques du moment. Lors de son avis, la HAS (Haute autorité de Santé) préconisait qu’en cas de test positif, il fallait une confirmation par test RT-PCR. Une confirmation essentielle pour ‘une question de suivi et de contrôle de l’épidémie’. Le gouvernement indique que “l’autotest est un outil de plus dans la lutte contre le coronavirus, mais qu’il ne doit pas se substituer aux tests existants, les personnes symptomatiques et les cas contact doivent continuer à faire des tests antigéniques et PCR”, est-il précisé. Du coup, les autotests vont faire l’objet d’un déploiement encadré par l’Etat afin de voir ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien auprès de “publics qu’on ne teste pas assez aujourd’hui” comme par exemple jeunes de plus de 15 ans.