COVID-19 : Philippe Etchebest juge « qu’on est vraiment très mauvais » dans la vaccination
Le chef étoilé prend de nouveau la parole, dénonçant la lenteur de la vaccination contre le COVID-19.
Philippe Etchebest profite de sa popularité, depuis le début de la pandémie, pour être la voix des restaurateurs. Restaurateurs durement touchés par les fermetures, comme les cinémas, musées, discothèques… Depuis plusieurs mois, le chef étoilé demande des mesures au gouvernement, alors que la vaccination se poursuit et pourrait mettre fin à la pandémie. Mais selon Philippe Etchebest, cela ne suffit pas. Le cuisinier juge que la gestion du COVID-19 est mauvaise en France, alors que le gouvernement est sous le feu de vives critiques. Des propos rapportés par Télé-Loisirs.
Philippe Etchebest pousse un (nouveau) coup de gueule contre le gouvernement
Le gouvernement a longtemps repoussé le troisième confinement mais pourrait bien être obligé de céder face à une pandémie qui frappe de plus en plus fort. Du côté des restaurateurs, c’est la grogne, et Philippe Etchebest s’emporte contre l’Etat et sa gestion du COVID-19.
En tout cas, il faut montrer qu’on a été testés récemment ou alors, on a été vaccinés. Dans les deux cas, ça demande une organisation très particulière. Moi, ce que je vois en tout cas, c’est qu’on n’était pas bons avant et aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on est vraiment très mauvais, ça n’avance pas. On prend des demi-mesures qui ne sont pas efficaces. Aujourd’hui, on en est au stade du confinotage. Il va falloir prendre des bonnes décisions parce qu’on voit bien que tout ça ne marche pas ! Moi, je ne sais pas ce qu’il faut faire, mais en tout cas, il faut être efficace et aujourd’hui, on ne l’est pas.
Mais pour Philippe Etchebest, c’est au niveau de la vaccination que ça bloque. Le chef étoilé estime que le gouvernement français est à la traîne et empêche d’accélérer la réouverture des restaurants.
Il faudrait vacciner en masse, parce qu’aujourd’hui, on a bien compris que c’était la condition pour pouvoir espérer revivre normalement. Mais en attendant tout ça, comme il ne se passe pas grand chose, la restauration, le tourisme, la culture soufrent de tout ça. On est en train de s’enliser et on ne va pas en ressortir de tout ça. Plus ça traîne, plus la pente va être dure à remonter (…) On est dans une put**** de galère et je ne sais pas comment on va s’en sortir.