Covid-19 : Olivier Véran pas favorable à la réintégration des soignants non vaccinés

Jeudi, le porte-parole du gouvernement s'est dit défavorable à la réintégration des soignants non vaccinés contre la Covid-19, et ce pour plusieurs raisons.

Alors que la France fait actuellement face à une importante épidémie de cas de bronchiolite, une question peut se poser : pour renforcer la prise en charge des patients, serait-il concevable de réintégrer les soignants ayant fait le choix de ne pas être vaccinés contre la Covid-19 ? Une interrogation à laquelle Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a été amené à répondre jeudi matin sur le plateau de Telematin.

Réintégration des soignants non vaccinés : « ça ne changerait rien au schmilblick »

L’ex-ministre de la Santé a d’abord répondu que cette réintégration ne permettrait pas de changer la donne au niveau de la prise en charge des personnes malades : « Un, ça ne changerait rien au schmilblick, si je peux me permettre l’expression. » Entre 70 à 80 médecins et pharmaciens avaient ainsi démissionné car refusant la vaccination. Certains ont depuis été réintégrés, mais pour Olivier Véran, une généralisation de ces retours « ne changerait rien à l’offre médicale ».

Des soignants hospitaliers qui ne seraient pas « férus de l’idée »

Relancé sur le sujet, le porte-parole du gouvernement a persisté : « Si vous posez la question, d’abord, aux soignants hospitaliers, ils sont pas forcément férus de l’idée que leurs collègues, qui ont pas voulu se faire vacciner, reviennent travailler avec eux, ensuite vous avez les autorités sanitaires, les autorités scientifiques qui considèrent que c’est trop risqué encore ».

.@olivierveran : "Le tri des patients n'existe pas en médecine et réintégrer les soignants non-vaccinés ne changerait rien au schmilblick" 🔴🗣 #Les4V pic.twitter.com/Z5bOXUVxMc

— Telematin (@telematin) November 17, 2022

Une proposition de loi étudiée

La veille de l’intervention d’Olivier Véran, la question avait été soulevée à l’Assemblée nationale, avec un texte porté par La France insoumise et étudié par les députés. Ces derniers étant cependant apparus en trop faible nombre, cette proposition de réintégration des soignants non vaccinés a été repoussée, rapporte Ouest-France.