Covid-19 : nouvelle hausse du nombre de dépistages et baisse du prix des tests
Le nombre de tests de dépistage du virus de la Covid-19 est une nouvelle fois à la hausse en France.
Le virus de la Covid-19 commence à entrer dans sa sixième vague de contamination, avec notamment une hausse constante depuis le début du mois de mars. Face à cette situation, les Français vont de plus en plus se faire dépister. D’après les derniers chiffres publiés ce jeudi par le ministère de la Santé, le nombre de tests aurait augmenté de 27 % la semaine dernière.
Augmentation du nombre de tests Covid-19
Dans les détails, le ministère de la Santé est venu préciser que plus de 3,8 millions de tests antigéniques et PCR ont été réalisés entre le 21 et le 27 mars, contre un peu moins de 3 millions pour la semaine précédente, soit du 14 au 20 mars. Cette reprise des dépistages se fait notamment ressentir chez les moins de 16 ans et suit notamment la reprise de l’épidémie depuis ces trois dernières semaines avec un nombre de cas positifs moyen passant de 52 000 à 136 000 par jour.
Face à ce volume « très significatif » de tests antigéniques déjà remboursés depuis le début de l’année, le gouvernement vient de décréter une nouvelle baisse de prix entrant en vigueur dès ce vendredi 1er avril. L’objectif est ainsi de limiter le coût pour l’Assurance-maladie, déjà déficitaire à hauteur de 26,1 milliards en 2021. Nous apprenons ainsi que le tarif des tests antigéniques en pharmacie tombé à 16,50 euros au lieu de 20 euros, soit une baisse de 23 %. Concernant les autres professions autorisées à effectuer des tests de dépistage du virus de la Covid-19, la diminution devrait être d’un peu plus de 4 euros, soit une baisse entre 20 % et 30 % en fonction des cas.
Dans un communiqué, le syndicat de pharmaciens Uspo a dénoncé cette baisse du tarif des tests comme une « sanction » réduisant « à néant la valeur du diagnostic ». Il a d’ailleurs rejeté la faute sur le FSPF, soit la principale organisation de cette profession. Philippe Besset, président de la FSPF, a cependant souligné avoir averti le ministère que cette décision allait limiter la capacité de dépistage. Cela pourrait notamment dissuader les officines d’ouvrir des barnums en extérieur afin de dépister.