Covid-19 : majoritaire en France, voici les symptômes principaux du sous-variant BA.2
BA.2, le sous-variant d’Omicron est aujourd’hui majoritaire en France, voici les principaux symptômes.
D’après les derniers chiffres publiés par Santé publique France le 14 avril 2022, le sous-variant BA.2 du virus de la Covid-19 représente aujourd’hui 96 % des séquences analysées en laboratoire. Largement majoritaire dans l’Hexagone, mais aussi dans d’autres pays étrangers, l’agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni a analysé les caractéristiques de ce sous-variant d’Omicron grâce à l’application ZOE Covid. Renfermant notamment des données liées concernant les personnes infectées, cela a permis de définir une liste des principaux symptômes liés à cette infection.
Les symptômes du sous-variant BA.2
Pour commencer, sachez que certains symptômes sont plus fréquents que d’autres avec le sous-variant BA.2. Cela passe notamment par le nez qui coule, les maux de tête ainsi que les éternuements. Proches de ceux du rhume, ces symptômes peuvent aussi être accompagnés d’une toux, d’un enrouement de la voix ou encore de maux de gorge.
L’infection peut aussi être associée de douleurs articulaires, de frissons ou encore de fièvre. Dans les listes des symptômes les plus signalés au Royaume-Uni, nous retrouvons aussi des douleurs oculaires, des étourdissements, des courbatures, des ganglions gonflés ou des douleurs thoraciques. Une fatigue inhabituelle est encore ressentie par un nombre important de malades. La perte du goût et/ou de l’odorat est aussi signalée.
Au Danemark, les analyses datant de janvier 2022 montraient déjà que le sous-variant BA.2 du variant Omicron était déjà en train de remplacer BA.1 progressivement. Il était notamment souligné par l’agence de santé publique danoise qu’« aucune différence entre BA.1 et BA.2 en termes d’impact sur les hospitalisations ».
Santé publique France avait ensuite confirmé cette observation. Dans son dernier point datant du 15 avril 2022, l’agence sanitaire française est notamment venue expliquer : « s’il a été montré que BA.2 était plus transmissible que BA.1, les deux sous-lignages sont similaires en termes d’échappement à la réponse immunitaire et de sévérité ». Il se veut cependant plus contagieux que BA.1 et représente un risque accru de réinfection.