Covid-19 : les personnes infectées se faisant vacciner par la suite seraient mieux protégées
La protection contre le virus de la Covid-19 serait meilleure chez les personnes infectées, puis vaccinées.
Le virus de la Covid-19 possède encore bien des secrets. La protection face au SARS-CoV-2 en a aussi. De nouvelles études viennent en effet de révéler que la simple vaccination ne serait pas la solution la plus protectrice. Dans les détails, elles soulignent que le fait d’être infecté, puis de se faire vacciner, offrirait une meilleure protection face au virus.
Une infection et une vaccination plus efficace pour protéger contre le Covid-19
Pour commencer, une première étude publiée dans la revue Lancet Infectious Diseaeses a souligné que la vaccination après une infection délivrerait une meilleure protection contre le virus de la Covid-19. Pour arriver à cette conclusion, les données de 200 000 personnes ont été étudiées par les chercheurs, et partagées en deux groupes, les personnes s’étant fait vacciner après à la maladie, celles ayant refusées.
Julio Croda, l’un des auteurs, explique ainsi que les vaccins de Pfizer/BioNTech, AstraZeneca, Sinovac ou Johnson & Johnson/Janssen sont venus « donner une protection supplémentaire et conséquente aux personnes déjà infectées par la Covid-19 auparavant ». Cela permettrait notamment de faire diminuer les risques d’hospitalisation ou de décès de 90% avec Pfizer/BioNTech et AstraZeneca, d’environ 80 % avec Sinovac et d’un peu plus de 50% avec Johnson & Johnson.
Via une autre étude, publiée dans la revue Lancet Infectious Diseaeses, d’autres chercheurs sont venus évaluer l’impact de la vaccination sur l’immunité post-infection au virus de la Covid-19. Les résultats sont ainsi venus dévoiler que les personnes positives au virus avec une très bonne immunité, pouvant aller jusqu’à environ 20 mois après l’infection. Dans le cas où elles étaient vaccinées par la suite, les personnes profitaient de près de deux tiers de risques en moins d’être réinfectées.
Fait important à noter pour ses deux études, elles ont été réalisées avant l’apparition du variant Omicron. Cette mutation du virus n’est donc pas prise en compte dans ses travaux. De ce fait, il n’est pas possibilité d’appliquer ces conclusions au contexte actuel de la pandémie de Covid-19, étant donné que le variant Omicron est majoritaire et plus contagieux que les autres variants du virus.