Covid-19 : les enfants de parents soignants morts durant la pandémie deviennent pupilles de la République
Les enfants de soignants morts durant la pandémie de Covid-19 deviennent pupilles de la République.
En mai 2021, Emmanuel Macron est venu annoncer que les soignants morts durant la pandémie de Covid-19 allaient bénéficier de la distinction « Mort pour le service de la République ». Pour rappel, cela est déjà le cas pour les militaires ainsi que les membres des forces de l’ordre décédés dans le cadre de leurs fonctions. Samedi 26 mars 2022, un décret publié dans le Journal officiel vient ainsi de préciser que les professionnels de santé et les agents publics décédés entre le 1er janvier 2020 et le 31 juillet 2022 profiteront de ce statut sur leur acte de décès. Cela permet notamment aux enfants de soignant de devenir « pupille de la République ».
Les enfants de soignants morts durant la pandémie sont maintenant pupilles de l’État
Afin d’offrir un « soutien matériel et moral pour les aider à se relever », Emmanuel Macron précisait en mai dernier que les enfants de soignants morts durant la pandémie de Covid-19 auraient droit au statut de « pupilles de la République ».
L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, pilote de ce dispositif, vient ainsi préciser que cela leur permettre de profiter tout au long de leur vie de de bourses scolaires et universitaires, d’un accompagnement dans la recherche d’un premier emploi ou encore obtenir des subventions pour des frais de maladie.
À titre d’information, le titre de pupille de l’État a été créé à l’origine pour les enfants de soldats morts au combat. Il garantit le soutien matériel et morale de l’État jusqu’à l’âge de 21 ans. LE dispositif a notamment déjà été étendu pour les enfants victimes d’actes terroristes.
D’après les derniers chiffres de Santé publique France publiés le 17 mars 2022, 19 professionnels en établissements de santé sont morts suite à une infection au virus de la Covid-19 depuis le 1er mars 2020. Dans les détails, le SARS-CoV-2 a causé la mort de cinq médecins, cinq aides-soignants, un infirmier, deux professionnels de santé classés “autres” et six professionnels non-soignants. L’institut souligne en plus de cela qu’aucun décès déclaré « n’est survenu depuis mi-décembre 2020 ».