Covid-19 : l’Agence du médicament suspend la commercialisation du spray nasal ‘Cov-Defense ‘

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Par Lionel Durel,  publié le 24 février 2021 à 13h00.

La société Française P & B (Pharma & Beauty) pensait pouvoir commercialiser son spray nasal 'Cov-Defense', afin de lutter contre le Coronavirus, mais elle va devoir suspendre sa commercialisation.

La promesse était belle : d’une simple pulvérisation dans le nez, le ‘Cov-défense‘ devait permettre d’éliminer près de 99 % du virus selon les premières études réalisées. Ce spray nasal ‘made in France’, était fabriqué à Saulce-sur-Rhône (dans la Drôme). Mieux, il devait être disponible en pharmacie dès le 1er mars prochain,  mais aussi mi-mars en parapharmacie et dans les pharmacies en ligne. Seulement, l’Agence du médicament (ANSM) a donné l’ordre de suspendre la commercialisation du spray nasal faute de résultat validant son efficacité.

Également dénommé spray nasal « Biokami »

C’est donc un coup dur pour la société ‘P & B’ puisque son spray nasal ‘Cov-Defense ‘ (également dénommé spray nasal « Biokami ») sera interdit de vente. En outre, l’entreprise devra faire le rappel des lots déjà été distribués de son spray virucide, réalisé à base d’eau ionisée. Dans son communiqué, l’ANSM explique n’avoir ‘reçu aucune donnée de validation clinique démontrant la performance et la sécurité d’utilisation de ce spray, condition indispensable pour qu’un dispositif médical puisse être mis sur le marché selon la réglementation européenne. En l’absence de telles garanties et dans l’attente d’informations complémentaires, la mise sur le marché, la distribution, la publicité et l’utilisation du spray sont suspendues jusqu’à leur mise en conformité avec la réglementation’. L’objectif premier de l’agence sanitaire est la protection des consommateurs. L’organisme veille au respect de la réglementation qui est applicable aux produits, notamment en matière de performances et de sécurité d’utilisation pour les patients.

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