Covid-19 en Belgique : la quarantaine obligatoire après un séjour de plus de 2 jours en France
Mercredi, les autorités belges ont décidé de contraindre leurs ressortissants ayant passé plus de 48 heures en France à une quarantaine à leur retour. Ces voyageurs pourront retrouver la liberté après un test PCR négatif au septième jour de quarantaine.
En ces périodes de fêtes et devant le risque de transmission encore plus élevé de la Covid-19, les autorités belges ont resserré la vis mercredi. Ainsi, “pour éviter que les voyageurs n’importent le virus et pour contrer la propagation de la nouvelle variante de la Covid-19”, le pays a décidé de contraindre à une quarantaine ses ressortissants ayant passé plus de 48 heures dans un pays classé en zone rouge. C’est par un communiqué, partiellement repris par BFMTV.COM, que le Comité de concertation a rendu publique sa décision.
La Belgique met ses ressortissants en quarantaine après un séjour prolongé en zone rouge
“À compter du 31 décembre, toute personne (résidents ou non résidents) de retour en Belgique après un séjour d’au moins 48 heures en zone rouge devra donc se placer en quarantaine”, nous indique-t-on. La France fait partie de ces territoires où les séjours sont actuellement perçus comme “des contacts à haut risque”. Ces voyageurs pourront retrouver la liberté après un test PCR négatif possible à partir du septième jour de quarantaine. À noter qu’un premier test sera réalisé dès le retour en terre belge.
Trois exceptions au programme
Trois situations font figure d’exception. Les personnes exerçant des “fonctions critiques dans des secteurs essentiels” pourront ainsi continuer de travailler sur place sur présentation d’une attestation de l’employeur. Ensuite, les étudiants ayant besoin de présenter un examen seront autorisés à interrompre leur quarantaine. Enfin, les résidents belges ayant séjourné à l’étranger pour motif professionnel pourront eux aussi se soustraire à cette mesure, jusqu’au 4 janvier 2021, si tant est que leur employeur fournisse une attestation certifiant le motif de déplacement. Pour l’heure, cette mesure est prévue pour être appliquée jusqu’au 15 janvier prochain. Elle s’ajoute à celles annoncées le vendredi 25 décembre dernier.