Covid-19 : elle aurait piraté ameli et créé de “vrais faux” pass
Une Lyonnaise de 23 ans devait récemment passer devant la justice pour avoir piraté le site de l'Assurance Maladie et délivré plusieurs milliers de "vrais faux" pass sanitaires.
Le 7 décembre dernier, une femme de 23 ans originaire de Lyon était interpellée. Elle aurait ainsi piraté ameli, le site de l’Assurance Maladie, et ensuite délivré plusieurs milliers de “vais faux” pass sanitaires. Dans des propos rapportés par Le Dauphiné Libéré (article complet réservé aux abonnés), la vingtenaire au RSA aurait déclaré que ses “pass sanitaires sont faux mais authentiques” car “validés par la Sécu”.
Piratage d’ameli : des données de médecins récupérées sur Doctolib
La mise en cause serait parvenue avec succès à cet acte de piratage en commençant par récupérer les données de certains médecins sur le site Doctolib. C’est en se faisant passer pour un praticien auprès de la plate-forme réservée aux vaccins qu’elle aurait gagné l’accès à des pass sanitaires, validés par la suite sur le site de l’Assurance Maladie. De “vrais faux” pass que la suspecte aurait vendus entre 50 et 100 euros l’unité, en sachant que plusieurs milliers de ces documents auraient été écoulés de sa part. Selon elle, les enquêteurs l’avaient dans le viseur depuis le mois de juillet dernier. Elle a d’ailleurs semblé déplorer la manière employée pour l’appréhender : “Deux enquêteurs parisiens et le Psig de Bron ont débarqué chez moi à 6 heures du matin ! J’ai cru que j’avais tué le président ! Ils ont braqué ma gamine qui dormait dans mon lit.”
Jusqu’à 5 ans de prison et 150 000 euros d’amende
Pour avoir fabriqué et vendu de faux QR codes, la jeune femme était censée être soumise lundi à un interrogatoire de première comparution devant un juge d’instruction de la couronne parisienne. Elle encourt un maximum de 5 ans de prison et 150 000 euros d’amende.