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Covid-19 : Alain Fischer estime qu’il « n’y a pas de raison que les adultes de moins de 65 ans reçoivent une troisième dose »

Santé > COVID-19
Par Gabriel Foffano,  publié le 9 octobre 2021 à 21h00.

Le président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer vient de s’exprimer au sujet de la troisième dose de vaccin Covid-19 chez les adultes.

Avec le temps, les vaccins peuvent perdre en efficacité. Cela signifie principalement que les personnes ayant reçu leur double dose n’auraient plus assez d’anticorps pour combattre le virus de la Covid-19 efficacement. Face à la recommandation de l’Agence européenne des médicaments (EMA) d’effectuer une dose de rappel sur les personnes âgées de 18 ans et plus, Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, vient d’annoncer qu’« il n’y a pas de raison, pour les moins de 65 ans, de faire un rappel de vaccin [car] leur immunité contre les formes graves de la maladie est encore excellente ».

Pas de troisième dose généralisée pour le moment

Ce vendredi matin, Alain Fischer est venu s’exprimer au sujet de la situation épidémiologique en France concernant la Covid-19, mais aussi de la vaccination. Le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale estime ainsi que la pandémie est aujourd’hui correctement contenue, mais aussi que la majorité des Français ne sont pas encore dans l’obligation de recevoir une dose de rappel du vaccin contre la Covid-19.

« Il y a une bonne décroissance dans la [propagation du] virus. Mais, il faut être raisonnable, car on ne peut pas tout prévoir : le virus aime le froid et l’humidité, et le vaccin n’est pas parfait, tout en étant magnifique ! », a déclaré Alain Fischer. Malgré une reprise épidémique dans certains territoires, comme par exemple le département des Pays-de-la-Loire, il souligne que ce sont des « variations très modestes », notamment liées à des « évènements sociaux comme cet été dans les bars et boites de nuit » plutôt qu’une recrudescence structurelle de l’épidémie.

Au sujet de l’abandon du passe sanitaire au 15 novembre, Alain Fischer souligne qu’il faut agir avec « prudence à l’approche des fêtes hivernales ». Cependant, il estime que « si on reste dans la tendance à la décrue, on peut envisager [de supprimer le passe sanitaire], mais si ce n’est pas le cas, j’aurais tendance à attendre un peu ».

Il termine en rappelant qu’aucun nouveau variant de la Covid-19 n’est apparu et déclare : « Le delta est largement prédominant, il garde le dessus sur tous les autres. La vaccination n’empêche pas le virus de muter, mais en réduisant la circulation virale, elle réduit la chance de voir de nouveaux variants ».

Le Récap
  • Pas de troisième dose généralisée pour le moment
En savoir plus
  • À cause d’un Covid long, elle ne reconnaît plus aucun visage
  • Comparable à la grippe saisonnière : l’OMS rassurante sur l’avenir que nous réserve le Covid-19
  • La santé mentale des jeunes toujours dégradée
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