Coronavirus : dans les Côtes-d’Armor, un propriétaire a divisé par deux le loyer de sa locataire aide-soignante
Dans les Côtes-d'Armor, un propriétaire immobilier a décidé de réduire le moitié le loyer de l'une de ses locataires aide-soignante. L'homme a expliqué que ce geste est "une façon d’exprimer notre gratitude envers les soignants".
S’il existe effectivement des voisins bien peu considérants en cette période de pandémie de coronavirus Covid-19, les soignants peuvent également compter sur une bienveillance de leur entourage lointain. À Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor, une aide-soignante de 33 ans a ainsi pu constater que son propriétaire avait réalisé un geste notable à son égard. Auprès de Ouest-France, elle a souhaité lui rendre hommage : « Mon propriétaire m’a appelée hier matin pour me dire qu’il baissait de moitié mon loyer. Il m’a juste dit qu’il voulait être solidaire en cette période. Je tiens à lui faire honneur, à lui dire merci. »
Il réduit le loyer d’une aide-soignante de moitié : « une façon d’exprimer notre gratitude »
« On en a causé avec mon épouse, on est vite tombés d’accord sur la somme », explique le propriétaire. « Et on s’est dit que c’était bien de faire ce geste, c’est tout… » Il estime que c’était la moindre des choses que de l’accorder à sa locataire : « durant cette période de crise, compte tenu de son activité, notre locataire a sûrement plus besoin de cet argent que nous. C’est une façon d’exprimer notre gratitude envers les soignants. »
« Ça m’a donné du baume au cœur pour aller au boulot »
L’aide-soignante, qui occupe son logement depuis deux ans, n’est pas au contact direct avec des patients du Covid-19. Ce qui n’a pas empêché une hausse récente de son activité : « On a un peu plus de travail, avec des patients d’autres services qui ont été transférés. Le geste de mon propriétaire est simplement beau, ça m’a donné du baume au cœur pour aller au boulot ! » La réduction de son loyer a été opérée avec effet rétroactif. La trentenaire ne paie donc plus que 210 euros de loyer depuis le 16 mars dernier, un tarif qui demeurera jusqu’à la fin du confinement.