COP21 : les promesses très ambitieuses du Brésil
Hier, Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, a présenté à la tribune de l'ONU les contributions particulièrement ambitieuses de son pays pour lutter contre le réchauffement climatique.
La présidente du Brésil a présenté hier son programme pour lutter contre le réchauffement climatique. Des promesses largement supérieures aux autres pays en voie de développement et même plus ambitieuses que celles de la majorité des pays développés.
Le géant sud américain donne la leçon aux pays riches
A quelques semaines de la conférence mondiale sur le climat à Paris (COP21), la présidente brésilienne a frappé très fort les esprits en annonçant le programme pour son pays dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
La présidente souhaite voir son pays réduire de 37% ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2025 et de 43% pour 2030. Elle compte pour cela avoir une production à 45% d’énergies renouvelables. Le Brésil, en grande partie constitué de forêt amazonienne, entend en finir avec le déboisement illégal.
Un programme qui ridiculise les timides propositions des pays riches
Le programme annoncé par Dilma Rousseff à quelques semaines à peine de la grande conférence mondiale sur le climat qui aura lieu à Paris donnera sans doute à réfléchir aux différents acteurs mondiaux dans le domaine, les Etats-Unis en premier lieu. Comme l’a déclaré la présidente brésilienne : “Le Brésil est l’un des rares pays en développement à fixer un objectif de réduction des émissions en valeur absolue” avant d’ajouter que : “ces objectifs sont tout aussi voire plus ambitieux que ceux des développés“.
Carlos Rittle, le directeur de l’observatoire du climat s’est montré très enthousiaste de la décision de la présidence brésilienne : “La cible du Brésil est l’une des plus ambitieuses présentée jusqu’ici. La présidente Dilma démontre avec cette annonce que le Brésil veut quitter le groupe des pays qui font partie du problème pour intégrer celui des pays qui cherchent une solution“. Un programme toutefois jugé trop ambitieux par un certain nombre d’observateurs pessimistes sur l’idée que le Brésil puisse atteindre ses objectifs.