Conso : 55 % des Européens optent pour le low cost par choix, plutôt que par contrainte
La toute dernière étude de l'Observatoire Cetelem réalisée dans 15 pays européens auprès de 14 200 personnes montre que les Français consomment de plus en plus low-cost mais que c'est aussi un choix.
Aldi, Lidl, Action mais aussi des petits nouveaux comme le discounteur allemand TEDi qui va ouvrir son premier magasin Français à Évreux au printemps prochain ou encore l’enseigne Toujuste. Sans oublier Gifi, NOZ, Stokomani, B&M, Maxi Bazar, Normal…Le low cost semble séduire en France.
Si les Français sont les plus critiques envers les marques qui pratiquent le low cost, ils y ont recours plus par choix que par contrainte. Le marché du low cost est bien identifié par les Européens : ils sont 9 sur 10 à avoir entendu parler du low cost et 55% à voir précisément ce dont il s’agit.
Le marché du low cost est bien identifié par les Européens
Deux chiffres forts posent le cadre de l’édition 2023 de l’Observatoire Cetelem questionnant la perception qu’a le consommateur européen du marché low cost et son appétence pour ses produits : près des 2/3 des ménages européens (64%) déclarent avoir renoncé à des dépenses au cours des 12 derniers mois, et pour 4 ménages sur 10 (39%) ces dépenses concernent des achats liés à la vie courante ou au carburant.
Le marché du low cost dispose d’une relativement bonne image dans l’ensemble des pays étudiés
Globalement, le marché du low cost dispose d’une relativement bonne image dans l’ensemble des pays étudiés avec une note moyenne attribuée de 6,5/10. pour près de 8 Européens sur 10 (77%), le low cost est associé avant tout à des prix bas et des services minimums, et est majoritairement (57%) synonyme d’un bon rapport qualité-prix, une proportion qui s’élève à 66% chez les consommateurs réguliers de produits low cost, qui semblent donc y trouver leur compte. Le prix est, pour les Européens, le principal critère de choix dans l’achat d’un produit, davantage que la qualité (61% contre 39%).
Acheter low cost n’est plus un signe de déclassement
L’enquête prouve que consommer low cost n’est plus un signe de déclassement près des 3/4 des Européens (74%) estiment que ce n’est pas dévalorisant d’acheter des produits low cost, un sentiment qui est plus largement exprimé par les personnes aux revenus faibles (30%) que celles aux revenus élevés (22%). À une petite majorité (55%), consommer low cost est aussi un choix plus qu’une contrainte, une évidence qui est nettement plus marquée chez les ménages aisés (64%) que chez les plus modestes (47%). C’est en Suède (64%), en France (59%), en Espagne (59%) et au Portugal (59%) que la consommation low cost choisie est la plus répandue.