Confinement dans les Yvelines : un étudiant de 23 ans se suicide sur le campus
Mardi matin à Jouy-en-Josas, dans les Yvelines, le corps sans vie d'un étudiant de 23 ans a été retrouvé sur le campus de son école de commerce. Selon toute vraisemblance, il se serait donné la mort en se jetant dans le vide depuis le 4e étage d'un bâtiment.
Il était vers 7h30, mardi matin, quand le corps d’un homme de 23 ans a été découvert sur le parking de son campus à Jouy-en-Josas (Yvelines). La victime étudiait à l’école de commerce HEC (Hautes études commerciales de Paris). Pompiers et policiers ont été appelés sur les lieux, et selon une source proche du dossier citée par Le Parisien, il était vraisemblablement déjà trop tard : « […] il était déjà décédé à l’arrivée des secours ».
Confiné loin de ses proches, un étudiant indien se donne la mort
Les enquêteurs estiment que la mort pourrait être survenue dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 mars, entre 1h30 et 2h00 du matin. Une autre source évoque un contexte particulièrement difficile à vivre pour cet étudiant originaire d’Inde : « Ce jeune homme traversait une très mauvaise passe. Il souffrait de dépression sur fond d’éloignement familial et de confinement et aussi de pression liée à ses études ». La semaine passée, cet étudiant avait fait l’objet d’un examen par un médecin psychiatre de l’hôpital Mignot du Chesna. L’autopsie qui sera menée à l’institut médico-légal de Garches (Hauts-de-Seine) et l’enquête des policiers du commissariat de Versailles devraient pouvoir établir les circonstances et causes précises de la mort.
Une situation « encore plus compliquée à gérer pour les plus faibles d’entre nous »
Le confinement, décidé pour limiter le risque de propagation du coronavirus Covid-19, donne lieu à des situations problématiques voire dramatiques. Un commissaire rapporte quelques exemples : « Nous avons secouru une personne qui a tenté de se jeter du pont de Bougival et des mouvements d’agressivité dans la rue ou à domicile. On voit bien que cette situation est difficile à vivre pour tout le monde mais encore plus compliquée à gérer pour les plus faible d’entre nous ».