Dieudonné fait appel de sa condamnation pour apologie du terrorisme
Condamné pour la phrase "Je me sens Charlie Coulibaly" sur son compte facebook, Dieudoné M'Bala M'Bala décide de faire appel.
Deux mois de prison avec sursis. C’est la condamnation prononcée à l’encontre de Dieudonné le 18 mars dernier par le tribunal correctionnel de Paris. L’humoriste comparaissait, une nouvelle fois, pour apologie d’actes de terrorisme, après avoir écrit en janvier dernier “Je me sens Charlie Coulibaly”.
Quelques jours après les attentats qui ont secoué la ville de Paris, Dieudonné postait un message sur son compte Facebook, en faisant référence à la désormais très célèbre marche du 11 janvier, pour laquelle des millions de français se sont déplacés dans la ville de Paris pour exprimer leur solidarité et leur opposition au terrorisme. Dieudonné qualifiait cette marche “d’instant magique égal eu big bang qui créa l’univers”. Un message qui fut ponctué de la phrase assez tendancieuse “Sachez que ce soir, en ce qui me concerne, je me sens Charlie Coulibaly” en référence cette fois à Charlie Hebdo, et au nom d’Amedy Coulibaly qui a tué quatre personnes dans la boutique hypercasher et une policière municipale.
Dieudonné fait appel de cette décision
Estimant qu’il n’a pas fait l’apologie d’acte de terrorisme et que ses propos ont été mal interprétés, Dieudonné aurait donc décidé de faire appel de cette décision, a-t-on appris de source judiciaire. Le polémiste continue donc son combat judiciaire et devrait donc prochainement être informé d’une nouvelle audience.
Dieudonné également condamné pour injures à caractère antisémite
Relativement calme sur la scène, Dieudonné est en revanche assez présent dans la rubrique judiciaire ces derniers mois. Pour son spectacle « Le mur », la justice a condamné l’humoriste à 22.500 euros d’amende le 20 mars dernier. Le juge a estimé que les propos envers Patrick Cohen relevaient de la provocation à la haine raciale. En revanche, dans une autre affaire, il a été relaxé pour insultes envers Manuel Valls. L’humoriste avait notamment traité le premier Ministre de “Mussolini à moitié trisomique”.