Condamnation de Chirac dans l’affaire des emplois fictifs
Jacques Chirac reconnu coupable dans l’affaire des emplois fictifs, est condamné à deux ans de prison avec sursis.
L’affaire des emplois fictifs remonte en 1990 quand Chirac était le maire de Paris. Elle est constituée par deux différents volets. Trois principaux chefs d’accusation ont été retenus contre l’ancien Président français : détournement de fonds public, abus de confiance et prise illégale d’intérêt. En effet, Jacques Chirac aurait embauché 21 chargés de mission qui ne travaillaient même pas au sein de la mairie de Paris à l’époque où il était maire. La plupart de ces personnes embauchées ont d’ailleurs été payés sans même travailler.
Voici la déclaration du Président du Tribunal ce matin : « le maire est responsable des dépenses de la commune. Un ordre, donné par le maire de rémunérer du personnel sur les fonds de la commune, peut être considéré comme étant constitutif d’un détournement de fonds publics. » Certains de ces chargés de mission ont aussi été condamnés à des années de prisons avec sursis, à savoir le petit-fils du Général de Gaulle et Marie-Thérèse Poujade.
Dans le second volet de cette affaire, Chirac est accusé d’avoir payé, de façon illicite, le salaire de sept personnes de son parti politique par le budget de la municipalité de Paris. Pour le président du tribunal, il « a manqué à l’obligation de probité qui pèse sur les responsables publics, au mépris de l’intérêt public des Parisiens. » Pour des raisons de santé, Jacques Chirac n’a pas assisté à l’ensemble des procès. Il était très calme lorsque son avocat lui a appris la décision du tribunal aujourd’hui. Chirac a déclaré auparavant qu’il n’avait «commis aucune faute pénale ou morale. »
- Scandale P. Diddy : Décryptage de l’énorme affaire d’agressions sexuelles impliquant 120 victimes et les soirées Freak Offs
- Dominique Pelicot lutte pour justifier ses actes lors du procès des viols de Mazan : « Chaque homme cache un démon »
- Le Texas attaque TikTok pour violation présumée de sa nouvelle loi sur la vie privée des enfants