Compléments alimentaires : quelque 20.000 entrées en urgence par an aux USA
Une étude fédérale révèle que chaque année aux États-Unis, environ 20.000 personnes font l'objet d'entrées aux urgences suite à la consommations de compléments alimentaires.
Les compléments alimentaires ont la côte aux États-Unis. Et quand bien même les autorités sanitaires mettent en lumière la limitation des “données nationales sur les effets indésirables” de ces compléments, un certain nombre de personnes se tournent vers ces solutions dans l’espoir de perdre du poids ou de bénéficier d’un regain d’énergie.
Les compléments alimentaires se différencient notamment des médicaments dans la mesure où, contrairement à ces derniers, leur vente n’est pas règlementée sur le territoire américain. La consommation de ces remèdes présumés n’étant donc pas sans risque, une étude a été menée afin de mesurer de manière relativement précise les admissions aux urgences et les hospitalisations liées à ces absorptions.
Hospitalisations liées aux compléments alimentaires : 10% des cas aux USA
Des recherches conduites par des chercheurs de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) et des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Et après avoir procédé à l’analyse de statistiques médicales étalées entre 2004 et 2013 sur un ensemble de 63 hôpitaux, les scientifiques ont pu établir qu’aux États-Unis, entre 18.600 et 27.400 entrées aux urgences annuelles sont dues à une consommations de compléments alimentaires. Le taux d’hospitalisation est quant à lui de 10% (entre 1.340 et 2.970 cas), avec plus d’un patient sur quatre se situant dans la tranche des 20-34 ans.
Des problèmes cardiovasculaires et de graves réactions allergiques
Francetv info rapporte que 71,8% de ces admissions aux urgences ont été la conséquence d’une consommation de compléments censés faire maigrir ou redonner de l’énergie. Les maladies disaient de plaindre de symptômes cardiovasculaires, incluant des palpitations, des douleurs à la poitrine et une accélération du rythme cardiaque également connue sous le nom de tachycardie. Ici, plus de la moitié des malades (59%) étaient âgés de 20 à 34 ans. L’étude, dont les résultats sont parus le New England Journal of Medicine, indique également que la “composition très variée” de ces complémentaires alimentaires peut amener ses consommateurs à souffrir non seulement de soucis cardiovasculaires, mais aussi de sévères réactions allergiques, de nausées et de vomissements.