Christophe Dominici : Les commerçants de son quartier témoignent des jours qui ont précédé son décès
Des commerçants encore sous le choc de cette disparition.
Le monde du rugby, et du sport en général, est endeuillé. Christophe Dominici, ancien rugbyman du XV de France, est décédé le 24 novembre à l’âge de 48 ans dans les Hauts-de-Seine. Ses proches ont témoigné, évoquant le grand cœur du sportif, comme Denis Brogniard et Candice Pascal, sa partenaire dans Danse avec les stars. Vincent Moscato se sera également exprimé, Bernard Laporte également chez Touche pas à mon poste, le 25 novembre. Les souvenirs d’un Christophe Dominici qui, selon les premières informations, aurait mis fin à ses jours. Comme le rapporte Le Parisien, les commerçants de son quartier, dont il était très proche, avaient remarqué chez l’homme beaucoup de tristesse, les jours précédant sa mort.
Des commerçants encore sous le choc
Comme l’explique Le Parisien, Christophe Dominici a traversé une grave dépression ces dernières années, plusieurs fois endeuillé par la perte de proches dans sa jeunesse. L’ancien rugbyman du XV de France a également fait face à plusieurs échecs financiers. Et dans sa ville de Boulogne-Billancourt, les commerçants où Christophe Dominici avait ses habitudes sont encore sous le choc de ce décès brutal. Tous expliquent que le sportif était toujours joyeux mais très timide. Mais les jours précédant sa mort, Christophe Dominici était différent.
Sa boulangère explique que Christophe Dominici était « moins loquace que d’habitude ». Même chose du côté du café à côté de son domicile : « il n’avait pas l’air bien. Il a acheté un briquet, payé avec sa carte, sans un mot, ni un sourire comme d’habitude. Mon vendeur l’a trouvé tout aussi renfermé la semaine passée ».
Amar, traiteur italien chez qui le rugbyman se rendait, est encore sous le choc : « je n’en ai pas dormi de la nuit, j’ai pensé à sa femme et ses filles ». Mehdi, son fleuriste, explique quant à lui que Christophe Dominici « n’était pas comme d’habitude. Déjà, à sa façon de marcher, la tête baissée dans ses pensées. En temps normal, on discutait, on rigolait. Là, non, il était fermé, il n’avait visiblement pas envie de parler. Je le savais pudique, je l’ai laissé tranquille. Je le pensais malade. »