Charlie Hebdo : le journal ciblé par de nouvelles menaces
Le journal satirique Charlie Hebdo a reçu de nouvelles menaces de mort dirigés envers des membres de la rédaction. La direction de l'hebdomadaire a depuis déposé plainte.
En dépit du drame du 7 janvier 2015, Charlie Hebdo a repris sa publication sans sembler vouloir chercher à modifier son ton. Au risque d’être encore une fois une cible de choix pour des individus estimant que la liberté d’expression ne peut pas tout permettre, en particulier des attaques sur la religion.
De récents messages postés sur la page Facebook du journal satirique ont conduit la direction de Charlie Hebdo à porter plainte et à ce qu’une enquête soit ouverte par le parquet de Paris pour “menaces de mort”. Des messages donc “très menaçants” et ciblant des membres de la rédaction, sans visiblement les nommer.
Menaces de mort : Charlie Hebdo attaqué sur sa page Facebook
Nos confrères du Parisien ajoutent par ailleurs qu’il en revient désormais aux enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne de retrouver la trace des auteurs de ces menaces.
Un proche du dossier rapporte de même qu’“un courrier faisant état de menaces similaires a été adressé à la rédaction du même journal. Elles se sont concentrées sur un laps de temps assez restreint, soit trois ou quatre jours, à la mi-juin.”
Des rédacteurs bénéficiant toujours d’une sécurité renforcée
Ces publications ont depuis été supprimées de la page Facebook. Une autre source déclare que “ce genre de chose n’était pas arrivée depuis un certain temps”. Un haut fonctionnaire se veut cependant confiant quant à la réussite de l’enquête : “Dans cette nouvelle affaire de menaces de mort, rien ne doit être laissé au hasard. Les auteurs des menaces finiront par être identifiés et devront s’expliquer.” Rappelons que les membres de la rédaction de Charlie Hebdo bénéficient encore, à l’heure actuelle, d’une sécurité renforcée suite à l’attentat ayant coûté la vie à douze personnes dont cinq dessinateurs du journal.