Le champignon, un aliment pas assez considéré ?
Si tous ne sont pas destinés à la consommation, les champignons sont une famille présentant des bienfaits pas forcément connus dans leur ensemble. Coup de projecteur sur un aliment qu'il serait donc presque criminel de se passer.
Avec son aspect spongieux dans la bouche, il n’est pas forcément l’aliment le plus séduisant pour une consommation régulière. Et pourtant, le champignon se voudrait un allié bien plus bénéfique à l’organisme qu’on aurait pu le penser jusqu’alors.
Nos consœurs du site Elle présentent ainsi le champignon comme un ingrédient de l’automne aux multiples vertus. Pour qui redouterait d’accumuler les kilos en le dégustant fréquemment, cet aliment apparaît pour commencer très peu calorique puisqu’il ne contient que 15 kilocalories pour 100 grammes.
Le cuivre du champignon, bon pour l’immunité
Les modestes bourses peuvent privilégier le champignon de Paris, et les porte-monnaie plus fournis les cèpes ou encore les morilles. Les manières de déguster le champignon sont nombreuses : cru, cuit, en salade et même en infusion. Et ce ne sont pas les seules façons de procéder.
Voilà pour la forme. Le champignon gagnerait également à être plus connu pour sa richesse en vitamines, en minéraux et en oligo-éléments. On prête par exemple au cuivre renfermé dans les girolles une amélioration de l’immunité et une assimilation accrue du fer. Jeter son dévolu sur l’espèce des shiitakés n’aurait rien d’une lubie tant la liste de ses bienfaits serait particulièrement longue. On lui attribue en effet des caractères antiviraux et antibactériens, et en plus de favoriser l’immunité, il serait également à même de prévenir des cancers.
Les effets anti-inflammatoires du chaga
Quid du chaga ? En poudre, ce champignon a aussi de quoi réjouir. On l’infuse dans de l’eau bouillante, on filtre le tout et la dégustation, agrémentée d’un peu de lait ou de sirop d’agave, peut alors commencer. Le consommateur y gagnera sensiblement en vitamines B, en antioxydants, en enzymes et en minéraux.
Le chaga serait de même anti-toxines, anti-inflammatoire avec toujours cette propension à renforcer l’immunité. Il n’y a donc rien d’étonnant à le voir utilisé en médecine du côté de la Russie et de l’Europe de l’Est.