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Chaise musicale pour la formation d’un gouvernement en Grèce

International > Grèce
Par Guilherme-André Ringuenet,  publié le 10 mai 2012 à 9h00, modifié le 10 mai 2012 à 18h59.

Après les conservateurs c'est au tour de la gauche radicale opposée aux mesures européennes, de renoncer à former un gouvernement. La cause? L'absence de majorité. Le risque? Une fragilité institutionnelle renforcée par un marché financier inquiet.

C’est un véritable feuilleton politique. Comme prévu, Alexis Tsipras, leader du parti Syriza a renoncé mercredi soir à la très délicate mission de former un gouvernement. « Nous ne pouvons pas réaliser notre rêve d’un gouvernement de gauche (…), on n’a pas la majorité. Demain (jeudi) je vais rendre le mandat confié par le président de la République et nous allons continuer de participer aux procédures prévues par la constitution », a affirmé le jeune dirigeant devant son groupe parlementaire, 24 heures à peine avoir été mandaté par le président Carolos Papoulias. C’est donc la deuxième tentative après celle d’Antonis Samaras de Nouvelle Démocratie, parti de droite, qui échoue.

>> A lire : La Grèce a voté contre les mesures européennes

Porté deuxième force politique du pays après les élections législatives de dimanche dernier avec 16,7% des voix, Syriza n’a pas pu obtenir d’alliance avec les autres partis de gauche pourtant aussi opposés aux mesures d’austérité prévues par l’Union Européenne, le FMI et les créanciers, en échange de prêts. Les communistes du KKE avaient d’emblée signalé leur refus de prendre part à un gouvernement. Quand bien même, il aurait fallu trouver davantage d’appui à Syriza pour pouvoir obtenir une majorité parlementaire. L’ensemble de la gauche anti-austérité ne réunissant que 97 députés, loin des 151 sièges nécessaires pour une majorité. D’ailleurs, c’est pour cela qu’Alexis Tsipras a rencontré M. Vénizélos, président du Pasok (PS), signataire du mémorandum fixant la politique d’austérité. Sans pouvoir trouver logiquement un accord.

Vers de nouvelles élections

C’est donc désormais aux socialistes, rétrogradés troisième parti politique du pays de se voir confier cette mission (impossible) qu’est la formation d’un exécutif. « Une majorité écrasante du peuple veut le maintien du pays dans l’euro car une sortie de l’euro signifie la pauvreté, la réduction des revenus » a déclaré M. Vénizélos.

>> A lire : La Grèce prisonnière de son labyrinthe politique

De fait c’est le statu quo qui attend une nouvelle fois la classe politique grecque. La situation est exactement la même que lundi, lorsque les conservateurs ont essayé de former un gouvernement, avant d’abandonner. Rappelons que pour l’occasion, le Pasok et la droite de Nouvelle Démocratie sont exactement sur la même ligne politique. Seulement il manque toujours deux députés pour que la coalition pro-accord de L’U.E puisse obtenir la majorité au Parlement.

La Constitution de la démocratie héllénique prévoit qu’en cas de troisième échec, ce sera au Président de la République de tenter une dernière fois de former un gouvernement. Faute de quoi de nouvelles élections sont à prévoir.

Le Récap
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