Cette série Netflix en a fini avec les corsets imposés sur les tournages

Phoebe Dynevor dans "La Chronique des Bridgerton".capture d'écran YouTube
Les actrices de la série Netflix "La Chronique des Bridgerton" n'auront désormais plus à porter de corset sur les tournages, et c'est principalement leur corps qui les en remercie.
Lancée il y a plus de deux ans sur Netflix, la série américaine La Chronique des Bridgerton ne donne pas forcément l’impression d’actrices en souffrance, lesquelles incarnent ici des personnages de la haute société britannique durant la Régence du XIXe siècle. Et pourtant, par l’obligation de porter un corset sur les tournages, plus d’une ont eu à vivre des scènes moins plaisantes qu’escompté.
La production de “La Chronique des Bridgerton” annonce la fin des corsets dès la saison 3
Le Monde rapporte que cette fiction met un terme à ce requis, la production ayant ainsi annoncé qu’à partir de la saison 3, les actrices ne seront plus contraintes de revêtir un corset. Début février, auprès du Times, Simone Ashley s’en était déjà ravie : “Heureusement, on a maintenant le droit de porter des soutiens-gorge à la place, et ça a tout changé pour moi. Je peux faire une journée de douze heures et me sentir à l’aise.”
Des ecchymoses et des problèmes respiratoires déplorés
Dans des propos relatés par The Sun, la production de La Chronique des Bridgerton a reconnu que le corset imposé sur de longues durées n’était pas sans danger : “Maintenir les femmes dans un corset serré pendant des semaines causaient des problèmes de santé et de sécurité (…) De nombreuses stars ont rapporté des ecchymoses et même des problèmes respiratoires”.
Des organes temporairement déplacés chez Emma Stone
En 2019, lors d’une sortie qui aurait déjà pu, déjà dû sonner le glas de ce vêtement, l’actrice Emma Stone avait raconté à quel point le corset lui avait gâché, au moins au partie, son expérience vécue sur le film La Favorite : “Est-ce que quelqu’un a déjà porté un corset ? Tu ne peux vraiment pas t’asseoir (…) Pendant le premier mois, je ne pouvais pas non plus respirer ! Je respirais du menthol pour me donner l’impression d’être dans un large espace ouvert pendant trente secondes, puis j’en revenais à ne pas pouvoir respirer. Après un mois environ, mes organes se sont déplacés. Ce n’était que temporaire, mais c’était dégoûtant !”