Calvados : six mois de prison avec sursis pour avoir frappé son épouse et leur fille
Mercredi, le tribunal correctionnel de Caen a condamné un homme à six mois de prison avec sursis pour avoir frappé son épouse et leur fille en janvier. La première victime essuyait régulièrement des violences depuis deux ans.
Mercredi, le tribunal correctionnel de Caen (Calvados) a condamné un homme à six mois de prison avec sursis pour violences intrafamiliales. Les faits, rapportés par La Renaissance le Bessin, s’étaient produits dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 janvier derniers à Trungy. Tout avait commencé vendredi soir vers 20h30. Un homme rentrait chez lui après avoir consommé bières et whisky, comme il en avait pris l’habitude. N’ayant pas supporté une remarque de son épouse à ce sujet, il l’avait insultée avant de la gifler et de la frapper également dans le ventre et dans le dos.
Sa mère se fait frapper, la fille violentée en voulant s’interposer
La fille du couple, adolescente, avait elle aussi été violentée en tentant de s’interposer entre son père et sa mère. L’homme avait ensuite quitté le domicile familial. À son retour vers une heure du matin, la gendarmerie, prévenue par sa fille, était là. Un contrôle avait alors révélé que le mis en cause avait plus de 2 grammes d’alcool par litre de sang. Par la suite, les enquêteurs auront découvert que l’épouse était régulièrement battue depuis deux ans, des coups qu’elle recevait toutes les deux semaines environ et dont son corps semblait encore porter les traces.
À l’audience, l’épouse dit vouloir retirer sa plainte
Comparaissant mercredi devant la justice pour “violences en état d’ivresse” et “conduite sous l’emprise d’un état alcoolique”, le prévenu, sevré, a déclaré vouloir vivre de nouveau auprès des siens. Depuis les faits de janvier, il est ainsi sous contrôle judiciaire. Loin de vouloir l’accabler, son épouse a indiqué son intention de faire cesser les poursuites engagées contre son mari, au casier judiciaire déjà lourd de quatre mentions : “Il n’est violent que quand il a bu, sinon, jamais. Il n’a pas frappé notre fille volontairement. Je désire retirer ma plainte et reprendre une vie commune”. Six mois avec sursis ont néanmoins été prononcés à l’encontre du prévenu, une peine assortie d’une mise à l’épreuve de 24 mois et d’une obligation de poursuivre ses soins. Il lui est de même interdit de fréquenter les débits de boissons et de posséder une arme pour une durée de 5 ans. Six armes avaient ainsi été découvertes à son domicile.