Calvados : du ferme et du sursis pour un couple de SDF qui squattaient un bateau
Le jeudi 11 mars dernier, le tribunal de Lisieux, dans le Calvados, a condamné un couple de personnes sans domicile fixe à des peines de prison ferme et avec sursis. Les prévenus de 38 et 30 ans, qui squattaient un bateau, étaient jugés pour divers faits.
Les premiers faits qui nous sont rapportés remontent au 22 novembre dernier au soir. Les policiers avaient été appelés à intervenir au port de plaisance de Deauville (Calvados) d’où semblaient émaner des cris de femme. Dans un bateau à quai, avaient été découverts une femme de 38 ans et un homme de 30 ans. Ce dernier, écrit Le Pays d’Auge, avait déjà été condamné à neuf reprises. Le couple, sans domicile fixe, avait reconnu squatter le bateau depuis plusieurs jours après y avoir remarqué une ouverture.
Après avoir squatté un bateau, il aurait montré ses parties génitales aux policiers
Le constat d’un désordre certain avait été établi par les propriétaires du bateau, alors que la femme avait minimisé les dégâts. L’homme avait été conduit au commissariat pour une fouille. Sur place, il avait montré son sexe aux forces de l’ordre et écarté ses fesses, non sans menacer de mort les fonctionnaires. Il présentait alors une alcoolémie d’1,19 gramme, et sa compagne un taux d’1,03 gramme. La trentenaire était par ailleurs en possession d’une boulette de cannabis. Quelques semaines plus tôt, l’homme avait achevé une mise à l’épreuve consécutive à une précédente condamnation.
Des condamnations en l’absence des prévenus
Auditionné en état de récidive pour outrage, le mis en cause avait reconnu avoir baissé son pantalon, mais démenti avoir montré ses fesses aux policiers. C’est en l’absence de cet homme et de sa compagne que tous deux ont été condamnés, le jeudi 11 mars dernier, par le tribunal de Lisieux. L’homme a écopé de trois mois de prison ferme, et la femme de deux mois avec sursis. À noter que le premier était également jugé pour des faits semblables observés le 8 décembre 2020. Dans cet autre volet, deux mois de prison ont été prononcés à son encontre de même que le versement d’un montant total de 750 euros.