Calais : une sexagénaire placée en garde à vue pour le meurtre de son mari
Ce week-end à Calais, une femme de 64 ans a été placée en garde à vue, soupçonnée du meurtre de son mari de 73 ans. Par deux fois, elle avait appelé la police pour des violences dont elle aurait été victime puis pour un coup de couteau reçu par son époux.
Les faits se sont produits ce week-end à Calais, vraisemblablement dans la journée de samedi. En conséquence, une femme de 64 ans a été placée en garde à vue, soupçonnée du meurtre de son mari quant à lui âgé de 73 ans.
En milieu d’après-midi, rapporte RTL.fr, la sexagénaire appelle la police de sa commune. D’après le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer Pascal Marconville, la femme prétendait être victime de violences. Les forces de l’ordre se sont alors rendues sur place.
La sexagénaire avait appelé la police pour signaler le coup reçu par son mari
« Au domicile, les policiers n’ont rien constaté. Apparemment, il n’y avait pas de trace de lutte, pas de signe d’une dispute physique », poursuit le procureur, qui ajoute que les fonctionnaires « auraient invité dans un premier temps le couple à se montrer un peu plus calmes, même s’ils n’ont rien constaté, et sont repartis ».
Environ trente minutes plus tard, la police de Calais réceptionne un nouveau coup de fil de la sexagénaire. Laquelle les informe que son mari vient de recevoir au coup de couteau.
Une suspecte atteinte de bipolarité
Les autorités retournent sur les lieux, et d’observer que la femme tentait de faire reprendre connaissance à son conjoint. Ce dernier a finalement succombé à ses blessures. Le médecin légiste a indiqué que la mort avait été quasi-instantanée et causée par un coup de couteau de cuisine porté au niveau de la poitrine.
La sexagénaire a fait savoir aux forces de l’ordre qu’elle était bipolaire, un élément qui pourrait avoir une importance certaine dans l’enquête. Il semblerait de même qu’elle héberge un frère autiste, mais Pascal Marconville souligne que ce dernier « ne peut pas dire grand chose sur ce qui s’est passé ».
« En état de sidération », la suspecte a été placée en garde à vue. Il est prévu qu’elle soit déférée lundi devant un juge d’instruction.