Béziers : 4 mois avec sursis après avoir drogué et tenté de noyer sa chienne
Mercredi, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné un homme de 48 ans à quatre mois de prison avec sursis pour avoir drogué et tenté de noyer sa chienne. Le prévenu a expliqué qu'il ne supportait plus que son animal, depuis sauvé, perde ses poils.
Mercredi, un homme de 48 ans comme rapporté par Actu17, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Béziers (Hérault) pour actes de cruauté envers un animal domestique. Les faits s’étaient produits en mars 2019. La chienne avait été jetée dans le canal du Midi, à Agde, après avoir été droguée et ligotée. Le contact de l’eau froide avait toutefois permis à l’animal de reprendre ses esprits et d’appeler à l’aide via ses aboiements.
Jugé pour avoir tenté de noyer sa chienne parce qu’elle perdait ses poils
Un cycliste alerté par les cris de la chienne lui avait alors porté secours. Pendant ce temps, le propriétaire de l’animal, même si celui-ci appartenait au fils, assistait à la scène. Possiblement pris de remords, il s’était ensuite fait passer pour un promeneur auprès du cycliste à qui il avait proposé de conduire la bête chez le vétérinaire. Après quoi, les enquêteurs du commissariat d’Agde avaient ouvert une enquête et, avec l’assistance de la SPA, réussi à identifier le propriétaire de la chienne. Celui-ci a expliqué avoir agi de la sorte car ne supportant plus que l’animal perde ses poils.
Le prévenu défendu pendant 5 ans de posséder un animal
Le prévenu a été condamné à quatre mois de prison avec sursis alors que deux ans d’emprisonnement avaient été requis à son encontre. Il devra de même indemniser les neuf parties civiles, incluant l’association 30 Millions d’amis et la fondation Brigitte Bardot. Ces parties ont déploré que l’interdiction rendue de posséder un animal ait été limitée à cinq ans. Cité par 20 Minutes, Me Patrice Grillon, avocat des parties civiles, se pose ainsi la question : “Est-ce qu’on a le droit, après, d’avoir un animal avec soi ? Une peine d’interdiction définitive aurait été de bon aloi”.