Besançon : un an ferme pour un homme de 43 ans qui avait violé sa sœur
Mercredi, le tribunal de Besançon a condamné un homme de 43 ans à trois ans de prison, dont deux assortis du sursis probatoire, pour avoir violé sa sœur et ce à deux reprises.
Mercredi, le tribunal de Besançon (Doubs) a reconnu un homme de 43 ans coupable de deux viols commis sur sa propre sœur. Tout avait débuté par l’initiative d’une mère de famille de renouer le contact avec son “grand frère” qu’elle n’avait plus revu depuis des années. Des liens qui s’étaient recrées par des échanges sur le réseau social Facebook. Le 7 mai 2016, relate L’Est Républicain, l’homme avait indiqué à sa sœur qu’il souhaitait se suicider après avoir été quitté par sa compagne. Cette dernière avait été une nouvelle fois violentée par cet homme alors trentenaire.
Quitté par sa compagne, il viole sa sœur qu’il n’avait plus revu
La sœur du quadragénaire avait envoyé un ami le chercher, avant que tous ne partent pour la commune de Lods. Durant la soirée passée à la fête de l’escargot à Montgesoye, le quadragénaire aurait manifesté un intérêt physique pour sa sœur en se montrant ainsi “collant” avec elle. De retour à la maison, il avait même tenté de l’embrasser, et sa sœur de l’avoir éconduit. Mais au moment d’aller se coucher, le trentenaire avait entraîné la femme dans sa chambre. “Il s’est couché sur moi, je n’arrivais pas à bouger. Il était en moi, ça m’a fait mal”, déclare la victime ainsi victime d’un premier viol.
Effrayée par son frère, elle n’avait pas osé le dénoncer
Après avoir été mis dehors par le propriétaire de l’appartement, le frère et la sœur s’étaient retrouvés au domicile de cette dernière. La victime n’avait alors pas osé dénoncé son agresseur, redoutant de nouvelles violences d’un homme ivre. La suite n’aura toutefois pas été en s’arrangeant : “Il m’a suivie dans la salle de bains. Il m’a penchée sur le lavabo et m’a sodomisée. C’était affreux tellement ça me faisait mal. Il y avait du sang par terre. Quand il a terminé, il est parti se coucher. Il riait”. La victime n’avait pu déposer plainte que le 14 août de la même année. Pour le quadragénaire, le premier rapport avait été consenti. Il démentait cependant le second acte sexuel. Le tribunal de Besançon l’a condamné à trois ans de prison dont deux assortis du sursis probatoire. Une peine assortie d’une obligation de soins et d’indemniser la victime à hauteur de 10 000 euros.