Belgique : on lui arrache son voile et ses vêtements avant de la scarifier dans une ruelle
Lundi soir à Anderlues, commune francophone de Belgique, une jeune femme de 19 ans a été agressée par deux individus lui ayant arraché son voile et ses vêtements avant de lui scarifier le corps. Un entrepreneur offre désormais 20.000 euros à qui aidera à retrouver les coupables.
La scène s’est produite lundi en fin de soirée à Anderlues, commune francophone de Belgique. Son déroulé a depuis été rapporté par le parquet de Charleroi. Alors qu’il est aux environs de 23h00, une jeune femme voilée de 19 ans qui marchait dans une ruelle se voit bloquée par deux individus.
Cette femme tente de s’enfuir mais le duo l’en empêche, écrit Sudinfo.be. Pire, il va la projeter au sol en la traitant de “Sale Arabe”. La jeune femme n’est toutefois pas au bout de ses peines. Son voile est ainsi arraché de même que ses vêtements, mettant sa poitrine à nu.
Deux individus s’en prennent à une femme voilée dans une ruelle
Les deux individus se servent ensuite d’un objet pointu pour scarifier leur victime aux niveaux du torse, du ventre, des jambes et du visage. Ils prennent alors eux-mêmes la fuite sans en être vraisemblablement arrêtés.
Si les autorités belges sont désormais au courant de cette agression d’apparence raciste, et qu’une enquête semble donc avoir été lancée pour faire toute la lumière sur cette affaire, un particulier a mis une conséquente somme sur la table dans le but d’accélérer les recherches.
Il offre 20.000 euros à qui aidera à retrouver les coupables
Fatah Larabi, entrepreneur de la commune, offre ainsi 20.000 euros à qui aidera à retrouver les auteurs de cette agression. Pour lui, il ne s’agit pas de défendre la cause musulmane en particulier mais de dénoncer la violence gratuite. Il croit d’ailleurs en l’efficacité de sa démarche :
“Des crapules qui ont pu faire ça connaissent peut-être des crapules qui les balanceront pour l’argent”.
Dans la situation où il se trouverait face à un Bon Samaritain, cet entrepreneur assure que son argent servira à la cause des victimes de ce genre d’attaque :
“Si la personne le veut, il le prend, s’il veut la moitié, il prend la moitié. S’il ne le veut pas, alors cet argent servira à la lutte contre la violence et l’aide aux victimes”.