Belgique : l’ancien roi Albert II a reconnu une fille illégitime
Sa fille a désormais 51 ans. C'est après de longues années de procédure qu'il a été contraint de se soumettre à un test ADN.
L’artiste Delphine Boël a dû attendre sept longues années avant d’être reconnue par son père, l’ex-roi des Belges Albert II. Lundi, le communiqué de ses avocats indiquait : “Sa Majesté le roi Albert II a pris connaissance des résultats du prélèvement ADN auquel il s’est prêté à la demande de la cour d’appel de Bruxelles. Les conclusions scientifiques indiquent qu’il est le père biologique de Madame Delphine Boël”. Jusqu’à la fin de son règne en 2013, Albert II a toujours nié cette paternité, jusqu’à ce qu’au mois de mai 2019 la justice le contraigne à un test ADN.
Un résultat qui devait rester secret
Les avocats ajoutent que l’ancien roi a décidé “de mettre un terme dans l’honneur et la dignité à cette procédure pénible”. Cependant, le communiqué déplore que la procédure n’a “pas respecté la vie privée des parties”. Pour l’avocat de l’artiste aujourd’hui âgée de 51 ans, “Elle obtient gain de cause”. Mais il a ajouté que “la blessure affective, rien ne la pansera”, tout en regrettant le “manque d’élégance, d’humanité, voire de gentillesse” du communiqué royal.
Quid de l’héritage ?
Quand surviendra la mort d’Albert II, qu’en sera-t-il de la question de l’héritage ? L’avocat de Delphine Boël déclare qu’elle est “un enfant légitime comme n’importe quel autre”; et celui de l’ancien roi, Alain Berenboom, que “Juridiquement, il arrête là en quelque sorte le combat judiciaire et accepte que Delphine Boël devienne son quatrième enfant”.