Belgique : une étudiante de 19 ans enlevée à la sortie d’une discothèque puis séquestrée et violée
Mardi matin en Belgique, une étudiante de 19 ans a été retrouvée dans un appartement où elle a été séquestrée, droguée et violée sur trois jours. Le week-end dernier, elle avait été enlevée à la sortie d'une discothèque.
Rien qu’en se contentant des faits tels qu’ils sont présentés, on peut considérer que cette jeune femme a vécu là un calvaire. Tout commence samedi soir quand, en sortant du “You”, boîte de nuit de Bruxelles (Belgique), cette étudiante de 19 ans alors en route vers la gare centrale se fait aborder par plusieurs hommes.
Elle finit par se retrouver dans leur voiture où ces individus lui volent son téléphone portable. Le Parisien relate que la jeune femme est ensuite conduite dans un studio de Charleroi où elle est contrainte de fumer du cannabis, d’absorber des médicaments et d’accepter des relations sexuelles avec ces hommes.
Enlevée, séquestrée, drogue et violée, le calvaire d’une étudiante belge
Vincent Fiasse, substitut du procureur du Roi de Charleroi, précise qu’“au départ, il y avait trois personnes dans l’appartement, deux autres sont arrivées le dimanche et l’ont violée également”. Ce n’est que lundi à la mi-journée, profitant d’une absence de ses ravisseurs ainsi partis à manger, que l’étudiante parvient à retrouver son téléphone.
Elle se géolocalise et appelle son frère, qui alerte à son tour la police locale de Charleroi. Laquelle interviendra la nuit suivante.
Deux suspects interpellés, une victime “traumatisée”
Lors de l’intervention des forces de l’ordre, “il ne restait que deux hommes dans l’appartement, très connus de la justice belge”, indique le substitut du procureur. Le premier suspect, 25 ans, avait été condamné pour vol avec violence en 2012 et tenté de récidiver l’année dernière.
Le second, âgé de 23 ans et fraîchement sorti de prison, a quant à lui été condamné à plusieurs reprises pour vol avec violence. Lui a été inculpé pour viol, et son collègue pour viol et séquestration. Alors que tous deux nient les faits, les recherches se poursuivent pour retrouver la trace des trois autres suspects.
La victime, depuis “traumatisée” selon un proche, pourrait avoir également ingéré des substances psychotropes. Une enquête toxicologique est en cours pour confirmer ou infirmer cette présence dans l’organisme de la jeune femme.