Belfort : elle invente son enlèvement pour ne pas aller retrouver son amant
Samedi soir à Belfort, un homme de 36 ans a signalé l'enlèvement de sa compagne. Il s'est avéré que la disparue était en fait déjà mariée et qu'elle avait inventé cette histoire d'enlèvement pour ne pas aller retrouver son amant.
Samedi soir vers 21h15, le centre opérationnel de gendarmerie de Belfort a reçu l’appel d’un homme de 36 ans disant que sa compagne venait d’être enlevée par son ex-conjoint. Ce dernier l’aurait ainsi enfermée, bâillonnée et ligotée dans le coffre de sa voiture. Cela faisait depuis trois mois que cette femme entretenait une relation avec le trentenaire et un mois qu’elle était enceinte. L’Est Républicain relate que suite à ce signalement, un lourd dispositif de gendarmerie a été déployé.
Il alerte la gendarmerie pour l’enlèvement de sa compagne
La voiture de la femme a fait l’objet de recherches de la part d’une trentaine de militaires et du peloton motorisé. La mobilisation d’un hélicoptère a aussi été envisagée, mais la nuit rendait le décollage impossible. Dans le même temps, une enquête judiciaire a été ouverte pour enlèvement-séquestration. Les gendarmes ont connu des difficultés à localiser la victime étant donné que son compagnon ne disposait pas de son adresse exacte. Tout juste pensait-il que cette femme vivait chez sa tante à Giromagny. Après avoir réussi à identifier et localiser la disparue, les militaires ont découvert qu’elle habitait en fait à Montreux-Vieux, dans le Haut-Rhin.
L’inverse s’était déjà produit en Lozère
Quand, aux alentours de 4h00 du matin, 25 militaires se sont présentés au domicile de cette femme, ils se sont aussi rendu compte que cette dernière était mariée et qu’elle avait des enfants. L’homme ayant signalé sa disparition était en fait son amant pour lequel elle avait inventé cette histoire d’enlèvement pour ne pas avoir à aller le retrouver. Hospitalisée en état de choc, cette mère de famille devrait faire l’objet de poursuites pour “dénonciation mensongère à une autorité judiciaire entraînant des recherches inutiles”. Elle encourrait alors six mois de prison et 7.500 euros d’amende.
En juillet 2017 en Lozère, une femme avait, à l’inverse, inventé son rapt pour aller retrouver son amant.