Belfort : arrêté alors qu’il cherchait à faire assassiner Manuel Valls
Mardi après-midi à Belfort, un jeune homme de 18 ans a été interpellé après avoir voulu faire appel aux services d'un tueur pour assassiner l'ex-Premier ministre Manuel Valls.
Dimanche dernier, alors qu’il était encore le Premier ministre de François Hollande, Manuel Valls a fait l’objet d’une manœuvre visant à l’éliminer physiquement. C’est ainsi en ce jour que sur sa page Facebook, un internaute avait publié une annonce dans laquelle il appelait au meurtre de celui qui était encore le chef du gouvernement français.
D’après les éléments recueillis par nos confrères d’Europe 1, l’individu affichait dans son message une intention de recourir aux services d’un tueur à gages, “expert ou non”, et ce dans le but d’“éliminer cette ordure de Valls”. Il promettait même à celles et ceux qui répondraient à son appel une récompense, possiblement pécuniaire.
Valls visé par un projet d’assassinat : une récompense promise
L’annonce est semble-t-il parvenue jusqu’aux oreilles de la justice, qui a alors ouvert une enquête pour mettre cette affaire au clair et éventuellement faire échouer une réelle tentative d’assassinat. Il n’a pas fallu longtemps aux autorités pour localiser le signataire du message, ainsi domicilié à Belfort (Bourgogne-Franche-Comté).
Un internaute déjà défavorablement connu de la police
L’internaute en question, un jeune homme âgé de 18 ans, a été interpellé mardi après-midi par les policiers de la sûreté urbaine de la ville. Il se trouvait alors chez lui, où il avait publié son message quelques jours plus tôt depuis son ordinateur personnel. Placé en garde à vue, le suspect ne s’est pas révélé un inconnu pour les services de police puisqu’il s’était, par le passé, défavorablement illustré aux yeux des forces de l’ordre pour des faits de violences.
Pour le dossier récemment ouvert à son sujet, le jeune homme a expliqué qu’il ne voulait pas sérieusement attenter à la vie de Manuel Valls et qu’il avait posté son annonce “juste pour faire une blague, le buzz”. Il sera néanmoins poursuivi en alternative et soumis à un stage de formation civique.