Barack Obama maintient la Russie sous pression
Les États-Unis reprochent une nouvelle fois à la Russie une incursion armée en Ukraine et Barack Obama a évoqué de possibles sanctions.
Déjà récemment pointée du doigt pour avoir possiblement fait une incursion en Ukraine par l’intermédiaire de forces armées, la Russie est une nouvelle fois la cible de menaces en provenance des États-Unis. Jeudi soir, Barack Obama indiquait en effet qu’en raison de la présence présumée évidente de soldats russes en territoire ukrainien, des “conséquences” supposément fâcheuses étaient attendues du côté de Moscou.
Une attitude américaine partagée par la chancelière allemande Angela Merkel, de même que par le Premier ministre britannique David Cameron. rts.ch rapporte que Barack Obama s’appuie visiblement sur l’article 5 de la charte de l’Otan pour apporter son soutien à l’Ukraine. Sa visite en Estonie, prévue pour intervenir la semaine prochaine, s’inscrira d’ailleurs dans le même cadre.
Barack Obama : vers une solution diplomatique ?
Le président américain a toutefois fait savoir qu’il ne comptait pas recourir à la force pour régler le problème, alors que l’Otan a fait savoir que plus de 1 000 soldats russes se trouveraient en Ukraine. On ignore à l’heure actuelle la teneur des nouvelles sanctions qui pourraient venir frapper la Russie, le pays ayant déjà été pénalisé en juillet dernier au niveau économique, militaire, technologique et énergétique.
La Russie toujours sous le coup de sanctions
Pour Samantha Power, ambassadrice des États-Unis à l’ONU apparaissant elle aussi convaincue d’une incursion armée russe en Ukraine, l’inaction serait trop coûteuse. Pendant un Conseil de sécurité d’urgence, Mme Power s’est vue accusée d’ingérence par Vitali Tchourkine, ambassadeur russe à l’ONU qui lui a demandé d’arrêter de s’“immiscer dans les affaires intérieures des pays souverains”.