Ban Ki-moon : sa succession à l’ONU désormais ouverte
L'ONU a lancé mardi le processus de succession qui amènera son actuel secrétaire général Ban Ki-moon a céder sa place, en 2017, à un nouvel arrivant soigneusement sélectionné.
Le sud-coréen Ban Ki-moon occupe le poste de secrétaire général de l’ONU depuis le 13 octobre 2006, date à laquelle il avait pris la place du ghanéen Kofi Annan. Cela fait donc depuis bientôt maintenant neuf ans que Ban Ki-moon use de son indépendance pour intervenir dès que la paix ou le respect du droit international est menacé.
À la fin de l’année prochaine, l’actuel secrétaire général de l’ONU terminera son second mandat de cinq ans, ayant ainsi été réélu le 21 juin 2011. L’Organisation des Nations unies a d’ailleurs communiqué mardi qu’elle lançait le processus de succession de Ban Ki-moon, comme le rapporte Le Parisien.
Succession de Ban Ki-moon à l’ONU : les 193 pays membres appelés à présenter leurs candidats
C’est dans une missive conjointe que les présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, l’ambassadrice américaine Samantha Power et le Danois Mogens Lykketoft, appellent les 193 pays membres de l’ONU à présenter leurs candidats, hommes et femmes, aussitôt que possible. Le public va être invité à prendre connaissance des noms et CV de ces candidats, lesquels seront soumis à un simili-entretien d’embauche.
Un choix qui commencera à se dessiner dès fin juillet 2016
La lettre nous apprend de même que le Conseil “commencera à faire son choix d’ici la fin juillet”, un avis qui sera transmis à l’assemblée relativement tôt de manière à ce que le prochain secrétaire général de l’organisation ait “le temps de se préparer”. Soulignons que M. Lykketoft s’est posé la question de savoir s’il “y aura […] pour la première fois une femme secrétaire générale ? Beaucoup le souhaitent ardemment”. Il convient en effet de rappeler que depuis la désignation du premier secrétaire général de l’ONU, le britannique Gladwynn Jebb le 24 octobre 1945, aucune femme n’a jamais obtenu ce poste. Et étant donné que la “diversité régionale” sera prise en compte dans le choix du candidat, soit une rotation géographique, il est attendu que le prochain secrétaire général de l’ONU, quel que soit son sexe, soit issu de l’Europe de l’Est.