Aveyron : une sexagénaire accidentellement tuée dans son jardin par un chasseur
Samedi dans une commune du nord de l'Averyron, une femme de 60 ans a été accidentellement tuée dans son jardin par un chasseur qui pensait ainsi viser un cerf.
Une nouvelle méprise vient de coûter, une fois encore, la vie à une personne inconsciente du sort qui l’attendait. Samedi après-midi à Taussac, commune située dans le nord de l’Aveyron, une femme âgée de 60 ans a ainsi été accidentellement tuée par le tir d’un chasseur alors qu’elle se trouvait dans son jardin.
France 3 Occitanie, qui relate le drame, s’appuie sur les propos émis par le procureur de la République de Rodez Yves Delperié. Ce dernier indique que les faits se sont produits peu après 14h00. Le chasseur pensait viser un cerf. Il a ensuite tiré à travers une haie, blessant mortellement sa cible.
Il abat une femme en pensant viser un cerf : une information judiciaire ouverte
Toujours selon le procureur, c’est le chasseur lui-même qui a alerté les secours, en vain. Ce drame a motivé l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide involontaire. Comme évoqué plus haut, ce genre d’incident tend à se répéter depuis quelque temps.
On rappellera par exemple qu’en début de mois dans le Var, un chasseur de 30 ans avait abattu par erreur un collègue de 70 ans en pensant tirer sur un sanglier à travers un fourré.
Plusieurs faits semblables ces dernières semaines
En septembre dernier dans les Alpes-Maritimes, c’est la chienne de randonneurs qui aura trouvé la mort après qu’un chasseur l’avait confondue avec un loup, alors que l’animal portait un collier orange censé prévenir ce type d’erreur.
Et au mois de février de cette année, dans l’Indre, un jeune pompier volontaire de 22 ans avait été accidentellement tué par son grand-oncle chasseur de 83 ans. Ce dernier avait pris position, en lisière d’un bois, avec un groupe de chasseurs spécialistes du gros gibier. Le substitut du procureur Lionel Josserand avait déclaré qu’à ce moment-là, “le grand-oncle de la victime a alors soudainement tiré en commettant deux erreurs” : “il appuie sur la détente, alors que son canon est dans une mauvaise direction et avec un angle de tir inapproprié”. Le petit-fils de l’octogénaire, alors à environ 35 mètres de lui, aura été “touché au niveau du torse par une balle de gros calibre”.