Indre : un jeune pompier volontaire accidentellement tué par un chasseur
Samedi après-midi dans l'Indre, un jeune pompier volontaire de 22 ans a été accidentellement tué par son grand-oncle chasseur. Ce dernier a été placé en garde à vue.
C’est un drame comme il en arrive parfois. Samedi après-midi dans la commune de Luçay-le-Mâle, dans l’Indre, Pierre, un jeune pompier volontaire de 22 ans, a été accidentellement ciblé et tué par son grand-oncle chasseur quant à lui âgé de 83 ans.
Nos confrères de La Nouvelle République rapportent le déroulé des faits. Il est aux alentours de 15h30 et un groupe de chasseurs spécialistes du gros gibier prennent position en lisière d’un bois, situé à hauteur du lieu-dit “La Queue-de-l’Étang”.
Mort accidentellement après une balle reçue au torse
Le substitut du procureur Lionel Josserand indique qu’à ce moment-là, “le grand-oncle de la victime a alors soudainement tiré en commettant deux erreurs” : “il appuie sur la détente, alors que son canon est dans une mauvaise direction et avec un angle de tir inapproprié”.
Pierre se trouvait à quelque 35 mètres de son grand-oncle : “Il a été touché au niveau du torse par une balle de gros calibre”. Un responsable du Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis) de Montierchaume ajoute quant à lui que “l’alerte a été donnée par un autre chasseur”. Les pompiers de la commune, assistés par ceux de Valençay et d’Écueillé, ont tenté avec l’aide du SAMU de ranimer la jeune victime, sans succès.
Le grand-oncle de la victime en garde à vue
Les gendarmes et son identification criminelle se sont de même rendus sur les lieux. En ce qui concerne le grand-oncle de la victime, ainsi suspecté d’avoir porté le coup de feu fatal, il a été placé en garde à vue. Pour l’heure, seules des suppositions peuvent être émises quant à la ou aux raisons pouvant expliquer pourquoi le tir a été émis dans ces conditions.
Il est par exemple possible que le chasseur ait été sensiblement gêné par la lumière du soleil, ce qui n’expliquerait cependant pas la détente alors enclenchée. Autre piste évoquée, possiblement plus plausible, celle d’un déséquilibre.