Avatar : sur les quatre suites annoncées, les deux dernières restent incertaines

Le réalisateur d'Avatar James Cameron a récemment déclaré que les épisodes 4 et 5 pourraient ne pas voir le jour si Avatar 2 et 3 ne réalisent pas les scores attendus.

En avril dernier, en communiquant les dates de sortie des quatre suites d’Avatar ainsi calées de 2020 à 2025, on pensait que James Cameron et la Twentieth Century Fox venaient, par la même occasion, de confirmer ces films. Il apparaît toutefois aujourd’hui que seules deux de ces suites sont certaines de voir le jour.

Dans un entretien accordé à Vanity Fair (en anglais), le réalisateur de ce qui se dessine telle une quintologie a ainsi déclaré que l’existence même d’Avatar 4 et 5 sera conditionnée par les succès des deux long-métrages précédents.

Avatar 2 et 3 doivent rapporter suffisamment d’argent pour Avatar 4 et 5

« Il faut bien l’avouer, si Avatar 2 et 3 ne rapportent pas suffisamment d’argent, il n’y aura pas de 4 et de 5. Ce sont des histoires qui appartiennent complètement à un tout. Il y a une sorte de méta-récit qui se forge au travers des cinq films, mais ils fonctionnent à part entière, contrairement à, par exemple, la trilogie du Seigneur des Anneaux où tu te dis ‘Oh m..de, bon OK, je pense que je vais revenir l’année prochaine.’ Même si tout avait bien fonctionné et que tout le monde avait fait tout ce qu’il fallait. »

James Cameron estime qu’il n’y a pas eu de retard dans les projets

James Cameron se montre au passage dérangé par la manière dont on qualifie la longue mise en route de ces projets : « Je n’appellerais pas cela des retards. C’était très optimiste que de penser que nous pourrions commencer rapidement jusqu’à ce que nous ayons le scénario. Sans scénario, rien n’est possible, non ? Leur écriture a demandé quatre ans. Vous pouvez parler de retard, mais ce n’est pas vraiment de cela dont il s’agit car dès lors que nous avons appuyé sur le bouton pour vraiment mettre en marche les films [jusqu’à maintenant], tout se passe parfaitement bien. Nous nous débrouillons très bien en raison de tout le temps que nous avons passé à développer le système, le pipeline et tout le reste. Nous ne perdions pas de temps, nous le consacrions au développement technologique et au design. Donc, quand tous les scripts ont été approuvés, tout était conçu. »