Australie : Un Boeing frôle des immeubles et prend tous les risques pour impressionner la foule
La scène, capturée en vidéo, montre comment les pilotes de cet avion de l'Australian Air Force ont tourné au dernier moment pour éviter les bâtiments.
La scène est aussi spectaculaire qu’effrayante ! À Brisbane en Australie se tient chaque année à cette période de l’année le Sunsuper Riverfire, évènement culturel incontournable de l’histoire de la ville qui gravite autour de la Brisbane River. Le dernier jour des festivités, généralement le dernier jour de septembre, est marqué par des animations souvent spectaculaires, notamment des shows d’acrobaties aériennes.
Mais cette année, il semblerait que l’armée de l’air australienne, la Royal Australian Air Force, soit allée un peu trop loin en frôlant les immeubles avec un Boeing C-17 de 150 tonnes.
Slalome entre les immeubles
La scène, massivement relayée par la presse locale, a été capturée par de nombreux participants au festival. On peut y voir le C-17 voler à très basse altitude au-dessus de l’eau, mais également très proche des immeubles.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=27&v=ujNbhBzXMeg
L’une des vidéos, capturées par les occupants d’un immeuble, montre l’avion foncer droit sur ce dernier à une hauteur qui rendait une collision inévitable et certainement fatale pour les personnes qui s’y trouvait. On y entend certaines personnes se demander si l’avion parviendra réellement à éviter la collision. Le Boeing finira par entame une manœuvre d’évitement au dernier moment, ce qui le fait passer très près de l’immeuble.
Indignation en Australie
Si la scène est spectaculaire et que l’armée australienne a affirmé que le risque était parfaitement calculé, les réactions d’indignations ont été nombreuses en Australie. Certains ont dénoncé une scène qui avait comme un air malsain de 11 septembre 2001.
Pour l’armée de l’air, seules une crise cardiaque « simultanée » des deux pilotes ou une panne « catastrophique » de l’avion auraient pu éventuellement envenimer la situation. Pas certain que cette explication suffise à apaiser la colère des habitants de Brisbane.