Ban Ki-moon condamne un attentat kamikaze au Cameroun
Mardi, le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné le double attentat kamikaze commis dimanche dans le nord du Cameroun et revendiqué par Boko Haram.
En fin de semaine dernière, deux attentats-suicide sont venus lourdement secouer le nord du Cameroun. Commis dimanche soir dans la ville de Fotokol, ils ont fait 13 morts et 7 blessés, et ces deux attaques ont depuis été revendiquées par le groupe islamiste Boko Haram.
Mardi, par l’intermédiaire d’un porte-parole, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a fermement condamné le double attentat kamikaze ayant ciblé la ville de Fotokol. M. Ki-moon a également adressé ses condoléances aux familles des victimes, au peuple camerounais ainsi qu’au gouvernement en place, tout en souhaitant aux personnes blessées durant ces attaques de récupérer rapidement.
Cameroun : Ban Ki-moon condamne le double attentat-suicide de Fotokol
Le gouvernement du Cameroun a déjà pris des mesures afin de répondre à la menace Boko Haram, et le Secrétaire général a salué les Camerounais dans leur ensemble pour avoir accueilli des réfugiés de la région suite à la crise terroriste. Ban Ki-moon a indiqué soutenir le gouvernement camerounais et ses pays voisins dans leur lutte contre Boko Haram, en leur demandant notamment de solidifier davantage leur coopération.
Un nouveau mode opératoire pour Boko Haram
Le Secrétaire général de l’ONU espère de même que le gouvernement du Cameroun et les pays avoisinants sauront faire respecter aussi strictement que possible le droit international humanitaire ainsi que les droits de l’Homme. Raoul Sumo Tayo, chercheur en question de sécurité et de défense, avait expliqué il y a peu le pourquoi de ce nouveau mode opératoire de Boko Haram : “Face à l’échec des attaques frontales contre les positions de nos forces de défense et face au résultat mitigé de l’utilisation des engins explosifs improvisés, Boko Haram en ce mois de ramadan-mois de Djihad par excellence pour les mouvements terroristes-a fait le choix de frapper fort. Dans une situation jouant en sa défaveur, le mouvement terroriste n’a pas eu un autre choix que de développer cette stratégie du faible face au fort, en se livrant à des attentats de type kamikaze.”