Assassinat de Shinzo Abe : le chef de la police nationale démissionne
Jeudi, le chef de la police nationale japonaise a annoncé sa démission suite aux défaillances observées dans la protection de l'ex-Premier ministre Shinzo Abe, assassiné le 8 juillet dernier.
Le vendredi 8 juillet dernier, alors qu’il participait à un meeting électoral dans la région de Nara (ouest), l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe décédait par balle lors d’un attentat. En ce jeudi, après avoir reconnu des défaillances dans la protection de l’ex-chef du gouvernement nippon, le patron de la police nationale a annoncé avoir présenté sa démission.
Assassinat de Shinzo Abe : la police nationale veut “repartir sur de nouvelles bases”
C’est durant une conférence de presse, rapporte franceinfo, que M. Itaru Nakamura a rendu publique sa décision de quitter son poste de responsable des forces de l’ordre du pays : “Nous avons décidé de réorganiser notre équipe et de repartir sur de nouvelles bases en ce qui concerne nos missions de sécurité, et c’est pourquoi j’ai proposé ma démission”.
Un système de sécurité policière appelé à être revu
La conférence se tenait, en premier lieu, pour délivrer les conclusions de l’enquête quant aux failles de la protection de Shinzo Abe. Le désormais ex-chef de la police nationale a ajouté qu’“après avoir minutieusement examiné l’incident, nous avons décidé de repartir de zéro et de revoir notre système de sécurité”.
Le suspect prêtait à l’ex-Premier ministre des liens avec un groupe religieux
Appréhendé sur place, l’auteur présumé des faits avait expliqué qu’il reprochait à l’ancien Premier ministre japonais de supposés liens avec l’Église de l’Unification, aussi connue sous le nom de “secte Moon”. Suite au drame, les forces de l’ordre nationales avaient reconnu que la sécurité de l’ex-dirigeant avait présenté d’“indéniables” failles.