Arthrose : la recherche avance grâce notamment aux cellules souches

Une femme souffrant d'Arthrose Pixabay
Hier, c'était la Journée Mondiale de l'Arthrose, l'occasion de faire le point sur cette maladie articulaire.
Les lésions du cartilage ne régressent jamais
En France, environ 10 millions de Français souffrent d’Arthrose (dont 65% des plus de 65 ans), une maladie articulaire qui conduit à la destruction du cartilage. L’Arthrose, c’est aujourd’hui 300.000 millions de patients dans le monde, d’où l’idée de cette ‘Journée Mondiale de l’Arthrose’ (le 17 septembre de chaque année).
Une maladie articulaire qui conduit à la destruction du cartilage
Cette maladie se manifeste par des douleurs et des raideurs avec pour quelques cas une accumulation de liquide (épanchements) dans la cavité articulaire et des inflammations.
Le plus souvent, l’Arthrose touche les mains
Le plus souvent, l’Arthrose touche les mains (environ 40 % des cas), du rachis (45 à 50 % des cas) et des genoux pour 30 % des individus. L’Arthrose des hanches (10% des cas) et de la colonne vertébrale est moins fréquente mais peut être très handicapante. Notez que les lésions du cartilage ne régressent jamais, mais leur progression n’est pas linéaire.
Une maladie articulaire qui est de mieux en mieux comprise
Si les causes principales de l’Arthrose sont les traumatismes articulaires sportifs ou professionnels, l’obésité et l’âge, cette maladie articulaire est de mieux en mieux comprise. Cependant, elle reste la troisième maladie associée à un handicap après le diabète et la démence.
L’espoir naît des cellules souches
Cette année à Denver (États-Unis), les spécialistes ont évoqué l’espoir mis sur les cellules souches. Dans quelques années, il sera possible grâce à un film hydrogel enrichi en cellules souches de régénérer le cartilage d’un patient. En effet, préserver le cartilage grâce à l’injection locale de cellules souches mésenchymateuses est une option explorée par les scientifiques depuis des années et les progrès sont biens réels, comme le montre des études réalisées chez l’animal et l’humain avec un ralentissement de la destruction tissulaire et un soulagement de la douleur dans la majorité des cas.