Anticorps de synthèse : Un tout nouveau traitement autorisé dans le cadre de la lutte face au Covid-19
L'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) vient d'autoriser les traitements aux anticorps de synthèse. Explications.
Si les anticorps sont des protéines de défense que notre système immunitaire produit lorsqu’il est exposé à un micro-organisme infectieux, certains patients n’en développent pas. A Bordeaux, le CHU propose aux malades des anticorps de synthèse.
Lors du journal télévisé de France 2, un patient transplanté d’un rein -et à risque cause de son traitement anti-rejet- voit son système immunitaire défaillant. Avec l’injection d’anticorps de synthèse, il va pouvoir ‘revivre’ : “Cela fait 19 mois que nous ne sommes pas sortis de la maison et ce malgré les vaccins. Là je me sens soulagé. Je vais avoir une vie un peu plus normale“, souffle cet homme qui devra avoir une piqure de rappel chaque mois. Notez que les patients nécessitant une oxygénothérapie sont écartés du traitement.
130 000 personnes
En France actuellement, 130 000 personnes pourraient profiter de ce traitement. Le Ronapreve (c’est son nom) est donc autorisé a annoncé dans un communiqué l’Agence nationale de sécurité du médicament. Déjà validé contre les formes précoces de la maladie chez les personnes à grand risque, et pour prévenir son apparition chez les immunodéprimés, le médicament peut être administré à des stades plus avancés, chez des patients déjà hospitalisés et qui risquent de développer une forme grave. L’ANSM ajoutant : “Cela concerne les patients immunodéprimés, les patients à risque de complications liées à des comorbidités, les patients âgés de 80 ans et plus. Ces thérapies ont pour objectif d’éviter une aggravation de l’état des malades“.
A ce jour, les traitements par anticorps de synthèse sont une lueur d’espoir dans la lutte contre la Covid-19 et l’une des principales pistes thérapeutiques.