Le Marineland d’Antibes devant la justice pour maltraitance
Le Marineland d'Antibes a été assigné devant le tribunal correctionnel par l'ONG Sea Shepherd. Le parc d'attractions marin est ainsi accusé par l'association écologiste de "maltraitance animale" et de "pollution volontaire".
L’ONG Sea Sheperd a assigné en justice le Marineland d’Antibes, soit le plus grand parc d’attractions marin en Europe, pour “maltraitance animale” et “pollution volontaire”. Paul Watson, fondateur de l’association connue pour sa défense des océans et sa manière parfois percutante de mener ses actions, explique le pourquoi de cet acte judiciaire : “Nous sommes contre le maintien d’orques en captivité car ce n’est tout simplement pas leur place.”
Mais, comme évoqué plus haut, il ne s’agit pas là de l’unique raison ayant conduit ONG Sea Sheperd à assigner ce Marineland devant le tribunal correctionnel. Le parc est ainsi également pointé du doigt, comme le relate iTELE, pour sa gestion des dégâts causés par les inondations d’octobre dernier sur la Côte d’Azur.
Marineland assigné par Sea Sheperd : des orques pas à “leur place”
Des submersions qui avaient causé le décès de vingt personnes, et qui auront également été à l’origine de la mort de nombreux animaux du Marineland. Ce dernier est aujourd’hui ciblé par l’association écologiste car si plusieurs de ces animaux ont perdu la vie pendant les inondations, d’autres se sont éteints après la catastrophe.
Suite à l’annonce de cette assignation, entre 250 à 400 personnes ont manifesté devant le Marineland d’Antibes dimanche après-midi. Le parc a thème a depuis réagi aux accusations de maltraitance de Sea Sheperd par voie de communiqué, en assurant ainsi que “les conditions de bien-être des mammifères marins sont soigneusement et strictement contrôlées par plusieurs organisations et réglementations européennes et internationales”.
L’appel à “une approche attentive de documentée de la situation”
Tout en signifiant n’avoir pas pris connaissance de l’assignation en justice de l’ONG écologiste, Marineland a rappelé que sa “mission première est le bien-être et la santé de ses animaux”. Et d’ajouter que “défendre la cause animale ne doit pas se limiter à l’attaque facile contre les delphinariums et ne peut se faire sans une approche attentive et documentée de la situation”.