Angleterre : un quinquagénaire reconnu coupable d’homicide involontaire sur sa petite-nièce de 11 ans, qu’il pensait être le diable
En Angleterre, un homme de 51 ans a été reconnu coupable d'homicide involontaire sur sa petite-nièce de 11 ans qu'il croyait être le diable. L'enfant avait été laissée pour morte le 9 février dernier après avoir été frappé à plusieurs reprises par son grand-oncle.
Le drame remonte au 9 février de cette année. Il est peu après 1h00 du matin quand une femme de 79 ans sonne l’alarme et prévient les autorités. Quand ces dernières se présentent dans cette propriété de Wolverhampton (ouest de l’Angleterre), elles y découvrent un homme à califourchon sur une fillette de 11 ans très mal en point.
L’individu, âgé de 51 ans, se trouve être le grand-oncle de la petite fille, prénommée Jasmine, et le fils de la septuagénaire. Aux forces de l’ordre, Delroy F. explique qu’il pensait que l’enfant était le diable et que ce dernier « devait mourir ». Jasmine est transportée à l’hôpital avant de succomber à ses blessures, au nombre dépassant les 110. En plus d’avoir été frappée à la tête et au cou avec un pied de table, elle présentait des lacérations, des coupures, des écorchures et des ecchymoses.
Sa petite-nièce battue à mort, il explique avoir agi sous le coup de la folie
Jeudi, la cour de Wolverhampton a acquitté le quinquagénaire, lequel aura reconnu avoir tué sa petite-nièce tout en niant le caractère volontaire de son acte, motivé selon lui par une « folie légale ».
Si le meurtre n’a donc pas été retenu, l’homme a malgré tout été reconnu coupable d’homicide involontaire, écrit le Daily Mail Online. Sa condamnation sera prononcée le 24 septembre prochain.
« Les parents ne devraient jamais survivre à leurs enfants »
Simeon, le père de Jasmine qui est resté à ses côtés jusqu’à la fin, parle d’une enfant « dynamique, drôle et qui aimait la vie ». Sa perte est une épreuve qui, selon lui, ne devrait être vécue par personne :
« Les parents ne devraient jamais survivre à leurs enfants. C’est pourquoi il n’y a pas de mot pour les décrire. Une femme qui perd son mari est appelée veuve. Un mari qui perd sa femme est appelé veuf. Un enfant qui perd un parent est appelé orphelin. Il n’y a pas de mot pour un parent qui perd un enfant. »