Angleterre : 750 livres d’amende pour avoir tué un goéland qui lui avait volé ses frites
Un retraité anglais de 65 ans a récemment été condamné à 750 livres d'amende, soient près de 880 euros, pour avoir tué un goéland qui lui avait volé ses frites. Un volatile dont l'espèce est ainsi protégée au Royaume-Uni depuis plus de trente ans.
Dans un premier temps, les faits peuvent prêter à sourire de par un lien de cause à conséquence trop mince pour être cru. Ils ont cependant bien eu lieu en juillet dernier au sein de la station balnéaire de Weston-Super-Mare, située dans le sud-ouest de l’Angleterre.
John J., un homme de 65 ans originaire de Cardiff, était en train de manger un cornet de frites quand un goéland s’est approché dudit cornet pour se servir. Ce faisant, il a renversé le sachet, rapporte le site Demotivateur. Visiblement très contrarié par cet incident, le sexagénaire a alors pris le volatile par les pattes avant de le frapper plusieurs fois contre le mur.
Contrarié qu’un goéland ait renversé ses frites, il le frappe contre le mur
La scène s’est produite devant des témoins incluant des enfants, dont certains auraient fondu en larmes devant un tel spectacle de cruauté. Rachael, qui travaillait non loin, a entendu une mère de famille dire à l’homme : “Pourquoi avez-vous fait cela devant mon enfant ?”
Le retraité lui aurait répondu : “C’est de la vermine, vous devriez enseigner ce qu’est la vermine à vos enfants”. S’il n’est pas mort sur le coup, le goéland a cependant dû être euthanasié par un vétérinaire en raison de blessures jugées trop importantes pour être traitées.
Une espèce protégée au Royaume-Uni depuis 1981
Mardi dernier, le sexagénaire comparaissait devant le tribunal de North Somerset. Le goéland est ainsi une espèce protégée au Royaume-Uni depuis 1981, car en voie de disparition. L’homme a été reconnu coupable de cruauté envers les animaux et condamné en conséquence à une amende de 750 livres, soient près de 880 euros.
Il devra en outre verser la somme de 85 livres, soient environ 100 euros, à un fonds réservé aux témoins de la scène. Selon Simon Evans, inspecteur de la Société Royale pour la Prévention de la Cruauté envers les Animaux (RSPCA), “c’est une manière impensable et détestable de traiter un animal, née du fait que cet homme s’inquiétait plus de ses frites que des conséquences de ses actions sur l’animal”.
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