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Angers : Un vétérinaire condamné pour avoir aidé un ami à mourir

Faits Divers > Justice > Suicide > Maine-et-Loire
Par Jérôme Nelra,  publié le 1 décembre 2023 à 14h30.

Il avait été relaxé en 2022, après avoir fourni à son ami des médicaments destinés aux animaux. Il a été dispensé de peine à l'issue de ce nouveau jugement.

Au mois de mai 2022, un vétérinaire était relaxé par la justice, pour « faut et usage de faux ». Il était poursuivi pour avoir rédigé une fausse ordonnance afin de fournir des médicaments permettant à un ami atteint de la maladie de Charcot de se donner la mort.

Jeudi à Angers (Maine-et-Loire), le praticien a été déclaré coupable en appel, mais dispensé de peine.

Des produits euthanasiants

L’ami du vétérinaire avait 59 ans quand il a été découvert mort à son domicile le 21 mai 2019. Atteint de la maladie de Charcot, pathologie incurable, l’analyse de son sang avait révélé la présence d’une molécule extraite de produits euthanasiants vétérinaires.

Si une information judiciaire pour assassinat et tentative d’assassinat avait bien été ouverte contre le vétérinaire, ces qualifications avaient au final été abandonnées au cours de l’instruction.

Le parquet avait fait appel

Le praticien avait en fin de compte été poursuivi pour la rédaction de ces fausses ordonnances. LA relaxe avait été prononcée mais le parquet avait fait appel.

L’homme, âgé d’une soixantaine d’années, a expliqué à la barre avoir « d’abord refusé » de répondre à la demande de son ami, avant de céder. Celui-ci avait laissé un mot avant d’en finir : « Il faut surtout me laisser partir cette fois ».

« Une hypocrisie législative »

En juin dernier, à l’issue de l’audience en appel, l’avocat du vétérinaire, Me Antoine Barret, avait estimé :

Si l’aide au suicide n’est pas réprimée par le droit pénal, ce sont les moyens fournis qui le sont. Il y a une hypocrisie législative. On n’ose pas condamner l’assistance au suicide mais on l’empêche de manière indirecte. Ce n’est pas à la hauteur d’un débat clair sur la fin de vie et sur son éthique.

Le Récap
  • Des produits euthanasiants
  • Le parquet avait fait appel
  • « Une hypocrisie législative »
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