Allier : l’ex-député-maire Jean Gravier suspecté de tentative d’homicide
L'ex-député-maire de l'Allier Jean Gravier a été interpellé mardi soir à son domicile pour tentative d'homicide. Il aurait ainsi tiré un coup de feu sur un aubergiste de la commune de Saint-Genest.
Mardi soir, l’ancien député-maire de l’Allier Jean Gravier a été interpellé à son domicile pour tentative d’homicide. Il est ainsi soupçonné d’avoir tiré un coup de feu sur un aubergiste de la commune de Saint-Genest. C’est aux alentours de 18h00 que les deux hommes sont en proie à une altercation.
D’après les éléments récoltés par nos confrères de France Bleu, le différend serait né d’un refus du patron des lieux de servir l’homme politique, estimant que ce dernier était déjà trop alcoolisé. Jean Gravier aurait alors quitté l’auberge et serait monté à bord de sa voiture avant de tirer à l’arme à feu sur l’aubergiste.
Tentative d’homicide : un aubergiste supposément blessé par un ex-député
Gravement touchée à la tête, la victime âgée de 60 ans a été héliportée au CHU de Clermont-Ferrand, avant une opération du cerveau intervenue mercredi matin. Aux dernières nouvelles, il se trouverait dans un état stationnaire.
Quant à l’ex-député, il a été interpellé quelques heures après les faits puis placé en garde à vue. Accompagné des gendarmes et de la section de recherches de Clermont-Ferrand, il a pu regagner son domicile mercredi matin avant de retrouver sa cellule.
Jean Gravier présenté à un juge d’instruction
À l’occasion d’un point presse, la vice-procureur de Cusset Marie-Laure Gauliard avait déclaré que Jean Gravier allait être présenté jeudi après-midi à un juge d’instruction : “Je ferai des réquisitions pour qu’il soit mis en examen pour des faits de conduite en état d’ivresse manifeste et surtout mis en examen pour des faits de tentative d’homicide”.
Au sujet de la victime, Mme Gauliard aura indiqué que “la balle a traversé le cerveau et s’est fragmentée à l’intérieur […]. S’il survit, il y aura des séquelles neurologiques qui risquent d’être très lourdes”. L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Clermont-Ferrand.