Aix-en-Provence : un septuagénaire torturé par sa jeune épouse pour son argent
Le couple s’était marié en janvier 2018. La femme, qui a 29 ans de moins que son mari, aurait commencé à devenir violente lorsque l’argent commençait à manquer.
Les sentiments semblent s’être envolés en même temps que le bel héritage… À Aix-en-Provence, un homme de 73 ans a été hospitalisé après avoir été découvert en piteux état dans la rue. À l’hôpital, il a raconté le calvaire qu’il vivait depuis plusieurs mois.
Ce dernier était en effet séquestré et torturé chez lui par la femme qu’il avait épousée en janvier dernier, de 29 ans sa cadette. Cette dernière était aidée d’un ami et cherchait vraisemblablement à soutirer les derniers deniers de son mari.
Un important héritage
Ce sont nos confrères du Parisien qui relaient l’information. Tout commence donc il y a quelques mois lorsque l’Aixois rencontre celle qui allait devenir son bourreau. Après un début de relation amoureuse, les choses s’enchaînent très vite et le couple se marie.
Le septuagénaire, qui vit dans un quartier confortable et ne manque de rien grâce à un important héritage familial, est alors affaibli physiquement par une opération et c’est à ce moment que sa jeune femme aurait pris l’ascendant sur lui. Cette dernière lui aurait fait dépenser d’importantes sommes d’argent tout en le coupant de ses proches. Mais la manne financière s’épuise rapidement et la banque commence à bloquer certaines transactions. C’est à ce moment précis que tout aurait basculé.
Enfermé dans sa chambre
La femme serait devenue extrêmement violente à l’égard de son mari et l’a tout d’abord enfermé dans une chambre. Elle aurait alors commencé à le frapper, à le brûler et à le priver de nourriture. Pendant cette période, un ami de cette dernière lui prêtera main-forte pour tenter de débloquer l’argent qui reste encore en banque.
Finalement, le septuagénaire parviendra à s’échapper et à prévenir des passants. L’assistante sociale de l’hôpital a alors prévenu la police qui a interpellé la femme et son ami avant de les placer en détention provisoire à l’issue de leur garde à vue.
Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est la femme qui s’est montrée la plus violente, son ami n’aurait fait que l’assister. Elle a été mise en examen pour « séquestration », « actes de tortures et de barbarie » et « abus de faiblesse ». L’ami a également été mis en examen pour « abstention d’empêchement de crime » et « non-dénonciation de crime ».